Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) a publié l'étude d'impact et l'ensemble du dossier relatif au projet de réaménagement de la route 367 entre Saint-Augustin-de-Desmaures et Sainte-Catherine- de-la-Jacques-Cartier par le ministère des Transports. Les documents sont accessibles à la population dans le cadre de la Période d'information et de consultation publiques qui débute, aujourd'hui, le 30 août et se terminera le 14 octobre 2005.
Les citoyens peuvent se renseigner sur le projet en consultant l'étude d'impact réalisée par le promoteur et les autres documents décrivant le projet et, entre autres, ses répercussions sur l'environnement. Ces documents peuvent être consultés sur le site Internet du BAPE sous la rubrique Mandats en cours sous le titre du projet. L'ensemble du dossier est également disponible aux endroits suivants :
Un registre est disponible dans chacun des centres de consultation pour permettre aux citoyens qui le désirent d'y laisser leurs commentaires.
Le ministère des Transports du Québec (MTQ) propose le réaménagement de la route 367 entre Saint-Augustin-de-Desmaures et Sainte-Catherine-de-la- Jacques-Cartier. Le tracé retenu (entre la voie ferrée et la route Grand-Capsa), d'une longueur totale de 3,7 km, comporte, entre autres, deux voies de roulement, une voie lente et un pont d'étagement au-dessus de la nouvelle route 367. Selon l'étude d'impact, le projet permettrait d'améliorer la circulation routière, la sécurité des usagers et la fonctionnalité de la route. Le nombre élevé d'accès résidentiels, dû au développement des abords de la route, l'absence d'accotement pour la circulation des cyclistes et les caractéristiques géométriques défavorables de la route (pentes critiques, courbes sous-standards, carrefours situés dans les courbes) sont des problèmes auxquels le projet de réaménagement pourrait remédier.
Selon le promoteur, les travaux devraient s'échelonner sur deux ans et pourraient débuter à l'automne 2007. Les coûts liés à la construction de la route sont évalués à 8,3 millions de dollars, excluant les coûts de déplacements des services publics, des services professionnels et d'acquisition des propriétés.
L'étude d'impact expose plusieurs impacts potentiels liés au projet tels la perte de terres agricoles cultivées (26 000 m2), de superficies acéricoles exploitables (11 000 m2) et de sols forestiers (120 000 m2). Sur le plan biophysique, la mise à nu des sols pourrait occasionner des décrochements ou des glissements. De plus, cinq résidences ou bâtiments devraient être relocalisés ou acquis.
Certaines mesures d'atténuation sont proposées par le MTQ pour contrer les répercussions prévues. Le ministère prévoit entre autres limiter le déboisement au minimum, installer une signalisation adéquate pour assurer la sécurité des usagers, reboiser à l'aide d'espèces représentatives les abords routiers, aménager un écran anti-bruit qui servirait également d'écran visuel et effectuer les travaux entre 7 h et 18 h, les jours de semaine. De plus, un programme de surveillance environnementale assurerait l'application concrète des mesures d'atténuation tout au long des travaux.
Selon l'étude d'impact, le réaménagement de la route permettrait d'améliorer la fonctionnalité et la sécurité de la route ainsi que la qualité de vie et le climat sonore pour la majorité des riverains.