Décès de Monsieur Gilles Beaudoin
L’ex-maire Gilles Beaudoin est décédé ce matin, vers 5 heures. Né le 12 octobre 1919, il avait présidé aux destinées de Trois-Rivières pendant 20 ans, soit de novembre 1970 à novembre 1990. Le maire Yves Lévesque a aussitôt offert à la famille la collaboration de la Ville, de même que les plus vives sympathies du Conseil municipal et de la population de Trois-Rivières. Les détails de ses funérailles seront connus plus tard.
Le parcours de vie de Gilles Beaudoin
Gilles Beaudoin était marchand de meubles sur la rue Champflour, dans une entreprise familiale fondée par son grand-père Joseph-Narcisse et reprise par son père Henri Beaudoin. Ses engagements sociaux l’ont amené à la présidence des Chambres de commerce «junior» (1955) et «sénior» (1966). Son épouse Dolorès et lui ont eu quatre enfants.
Élu à la mairie de Trois-Rivières en novembre 1970, il a occupé ce poste pendant vingt ans, ce qui constitue un record de longévité dans l’ancienne Ville de Trois-Rivières (1845-2002).
Parmi les temps forts de sa vie politique, on se rappellera la tenue des finales provinciales des Jeux du Québec de l’été 1975 et les célébrations du 350e anniversaire de Trois-Rivières, en 1984. Parmi les principales réalisations de ses cinq mandats successifs, citons l’Édifice des travaux publics (1974), le parc linéaire et le réseau cyclable (à partir de 1978), la Salle J.-Antonio-Thompson (acquisition en 1979, rénovation en 1987), le réaménagement et la restauration architecturale du centre-ville, en particulier avec l’application du programme Revi-Centre (1986), le Parc portuaire (1988) et le centre de congrès de l’hôtel Delta (1990). Visionnaire, il a beaucoup travaillé à la création d’organismes intermunicipaux et envisageait ultimement la fusion de Trois-Rivières avec les villes voisines. On se rappellera à ce sujet son fameux discours de janvier 1986, à la tribune de la Chambre de commerce, alors qu’il avait prédit «une seule ville en l’an 2000».
Comme maire de la capitale régionale, il a aussi collaboré à quelques autres grandes réalisations, comme le centre commercial Les Rivières (1971), le pont Radisson (1971) et l’autoroute intermunicipale dite «de Francheville» (1977).
Retraité depuis 1990, l’une de ses dernières sorties publiques avait été l’inauguration du Centre de services aux citoyens, en mai 2004, alors qu’il avait donné suite à une invitation du maire Yves Lévesque.
Le nom de Gilles Beaudoin a déjà sa place dans la toponymie locale, avec le foyer Gilles-Beaudoin de la Salle J.-Antonio-Thompson et le salon Gilles-Beaudoin du centre de congrès.
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François Roy Directeur des communications