Rosaire Bertrand part et Pauline Marois arrive dans Charlevoix.

Capitale-Nationale

Pauline Marois

Pauline Marois. Source image.

Le député de Charlevoix à l’Assemblée nationale, Monsieur Rosaire Bertrand (né en 1936), a annoncé aujourd’hui son retrait de la vie politique pour laisser la place à Pauline Marois chef du Parti Québécois (PQ) : «C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai informé le président de l'Assemblée nationale, M. Michel Bissonnet, de ma démission à titre de député de Charlevoix. Le 26 mars dernier, les gens de Charlevoix m'ont renouvelé leur confiance et je les en remercie. L'élection d'un gouvernement minoritaire, la démission d'André Boisclair et l'arrivée de Pauline Marois à la tête du Parti Québécois changent de façon importante le paysage politique. Pauline a toutes les compétences pour être la première femme première ministre de l'histoire du Québec et amener notre peuple à vivre pleinement sa destinée comme pays. Ma réflexion sur l'avenir de Charlevoix et celle du Québec va au-delà de mes aspirations personnelles. Pour cette raison, j'ai offert à Pauline l'opportunité d'être candidate dans la circonscription de Charlevoix donc dans la région de la Capitale nationale. Pour moi, les charlevoisiennes et les charlevoisiens, qui sont des gens fiers, responsables et pleins de gros bon sens, sauront ouvrir une nouvelle page d'histoire du peuple du Québec. J'ai représenté pendant treize ans les citoyennes et les citoyens de Charlevoix à l'Assemblée nationale avec énormément de fierté et de plaisir et j'en garderai un souvenir impérissable. J'ai toujours employé mes énergies à travailler pour le mieux-être de la population et celle-ci me l'a bien rendu en m'accordant leur confiance à quatre reprises. Je leur en serai toujours très reconnaissant», a déclaré M. Rosaire Bertrand.

Ayant droit à la pension de député et après une longue carrière politique, il ne s’agit pas là d’un grand sacrifice. Monsieur Bertrand n’y perd pas au change. Il quitte avec panache en donnant l’image de celui qui va permettre à Pauline Marois de devenir députée à l’Assemblée nationale et de pouvoir y siéger à titre de chef d’un tiers parti de l’opposition. Monsieur Bertrand y songeait déjà sans doute, attendant le bon moment qui vient d’arriver. Le contraire d’André Boisclair qui s’accroche à sa circonscription de Pointe-aux-Trembles, en tant que simple député, comme un dernier pied de nez à tous les membres du Parti Québécois et à sa rivale. C’est triste et peu élégant. Tous respectent son choix après lui avoir montrer la porte du plus haut poste.

Pauline Marois est donc officiellement candidate du Parti Québécois dans la circonscription de Charlevoix à l’invitation de l’exécutif du Parti Québécois. "C'est avec beaucoup d'enthousiasme que j'annonce aujourd'hui ma candidature dans Charlevoix. C'est une circonscription que je connais bien et, si la population de Charlevoix me fait confiance, c'est avec beaucoup d'honneur que je la représenterai à l'Assemblée nationale", a affirmé Pauline Marois. Soit dit en passant, Mme Marois connaît toutes les circonscriptions du Québec et aurait pu dire la même chose de n’importe laquelle. Mme Marois a aussi rendu hommage à Rosaire Bertrand qui part à la retraite avec fracas : "Je tiens à souligner l'engagement exceptionnel de Rosaire Bertrand pour le Québec et plus particulièrement auprès de ses concitoyennes et concitoyens de Charlevoix. Homme de valeur et homme de coeur, c'est avec passion qu'il a représenté la circonscription de Charlevoix depuis 1994. Je voudrais le remercier de la confiance qu'il me témoigne en me donnant la possibilité, si les citoyens de Charlevoix en décident ainsi, de devenir la députée de cette magnifique circonscription. Je sais combien il a été présent et dévoué auprès de la population et j'entends mettre la même passion, le même respect et le même dévouement à représenter les gens d'ici" a souligné Pauline Marois.

Il faut d’abord que le premier ministre déclenche l’élection partielle. Mais, cela ne saurait trop tarder. Reste à voir si les gens de la circonscription de Charlevoix vont embarquer dans cette pirouette politique pour permettre à Madame Marois d’entrer plus rapidement à l’Assemblée Nationale. Ce sera très intéressant à suivre. Quant à Monsieur Bertrand, à 70 ans bien sonné, nous lui souhaitons la santé et une retraite heureuse.

Commentaires

eZ Publish™ copyright © 1999-2007 eZ systems as