L'ensemble des éditoriaux, des lettres d'opinion reçues de nos lecteurs, des chroniques et des crititques sont regroupés dans cette section.
Vous avez des opinions à partager? N'hésitez pas à nous les faire parvenir!
LA VIE RURALE – 07 Mars 2007, Opinion du citadin
À chaque fois que je fais mon épicerie dans une grande surface je me désole. Avez-vous remarqué sur les cannages du nouveau? Moi si. Ma petite canne de maïs en grain provient depuis peu de la Thaïlande, de l'Inde ou de la Chine. Idem pour à peu près tous les produits qui auparavant provenait du Canada. Et on dit vouloir combattre l'émission de gaz à effet de serre? De plus, sait-on seulement ce que l'on épand sur ces légumes pour contrer les infestations de moustiques? Honte sur nos grandes chaînes de magasins qui ne s'approvisionnent pas ici de manière adéquate. Vous en avez aussi ras-le-bol que moi de cette aberration? Voici quelques suggestions pour combattre l'absurdité:
LA VIE RURALE – 03 Mars 2007, Éditorial
Après le psychodrame d'Olymel à Vallée-Jonction, voilà que Verreault Navigation, chantier maritime des Méchins, en Gaspésie, annonce sa fermeture faute de s'entendre avec le syndicat des employés. La partie patronale dans un cas comme dans l'autre a des torts aussi. Loin de moi l'idée de vouloir jeter tout le blâme sur les syndicats, mais une constante se dessine de plus en plus : il semble de moins en moins intéressant de faires des affaires avec l'aide d'employés syndiqués dans les régions du Québec.
LA VIE RURALE – 02 Mars 2007, Opinion
M.Denis Pellerin, porte-parole des télédiffuseurs, SR-C.
Même si le parti Vert et QS ont des candidats dans tous les comtés, le directeur général des élections n'a pas le pouvoir d'obliger le consortium de télédiffuseurs à inviter au débat télévisé les chefs des deux formations politiques. La jurisprudence de la cour suprême du Canada reconnaît la suprématie de la liberté de presse sur la liberté d'expression du citoyen et son droit d'obtenir une information juste, complète et impartiale. Pourquoi? Tout simplement parce que nos organes de communication relèvent très majoritairement du secteur privé. La propriété privée et le caractère commercial d'une entreprise sont des choses sacrées au Canada. Ce qui étonne dans le consortium TVA, TQ et SR-C, c'est que nos sociétés d'État agissent comme comme si elles étaient issues du privé... Elles font fi de leurs obligations morales, éthiques et démocratiques. La presse jouit d'une latitude totale pour déterminer l'information indispensable à livrer aux électeurs. Mais n'est-il pas étrange que les télédiffuseurs puissent juger de ce qui est bon ou non pour l'électorat?
LA VIE RURALE – 28 Février 2007, Opinion
Puisque notre agriculture est de facto contrôlé par une pensée unique c'est à dire un syndicat en situation de monopole, et en désespoir de cause pour y introduire un débat sur l'agriculture, des citoyens s'impliquent pour débattre sur la place publique de leur vision de l'agriculture des régions. Le pire scénario, quelqu’un y pense? Et une piste de solution, peut-on en parler?
LA VIE RURALE – 27 Février 2007, Opinion
Pour sauver la production porcine industrielle, le gouvernement Charest sacrifiera-t-il la diversité agricole, le développement des fermes familiales et l'émergence d'un réseau québécois de distribution? En matière d’agriculture, la plateforme agricole du gouvernement est une coquille vide pour l'agriculture et les régions : outre la défense de la gestion de l’offre à l’OMC, l’équipe Charest propose peu de mesures concrètes et à peu près rien pour sauver les fermes familiales.
LA VIE RURALE – 22 Février 2007
Un des problèmes les plus importants auxquels les populations des régions du Québec ont à faire face depuis quelques années concerne l'industrie porcine; en effet, le virage imposé aux agriculteurs au début des années 90, outre de les conduire à un cul-de-sac économique, globalisation oblige, menace les cours d'eau du Québec et par le fait même la nappe phréatique.
LA VIE RURALE – 22 Février 2007
Monsieur Victor Levy-Beaulieu a rendu publique aujourd'hui une lettre qu'il a envoyé à la municipalité de Trois-Pistoles. Sans prendre parti pour l'auteur célèbre ou la municipalité, la lettre est l'illustration parfaite d'un conflit qui tourne mal. C'est dommage pour VLB qui doit déménager et quitte une région qu'il aime sur une mauvaise note. On sent dans sa lettre toute l'amerture et la déception qu'il ressent. C'est dommage pour Trois-Pistoles qui perd son citoyen le plus célèbre et sans doute un payeur de taxes important. Grâce à VLB, des retombées économiques et touristiques vont prendre la direction de Lanaudière. Bref, c'est bien désolant. La lettre de VLB tonne comme une conclusion amère de toute cette affaire.
LA VIE RURALE – 21 Février 2007, Opinion du citadin
Contrairement au Québec qui produit presque exclusivement son électricité à partir de l'eau et du vent, beaucoup de provinces canadiennes produisent encore et en grande quantité de l'électricité à partir de pétrole ou de charbon. L'Association canadienne de l'hydroélectricité souligne les mérites de l'hydroélectricité devant le Comité législatif sur le projet de loi C-30 pour presser le gouvernement fédéral de produire autrement de l'électricité. Et la meilleure solution pour remplacer les centrales au charbon et au pétrole et des construite des barrages hydroélectriques.
LA VIE RURALE – KAMOURASKA – 21 Février 2007, COMMUNIQUÉ
Après les porcheries, c'est maintenant l'éolien que la ministre Normandeau est chargée de refiler aux MRC, avec le mandat d'encadrer le développement de ces industries sans le freiner! «Pour y arriver, affirme-t-elle sans sourciller, nous comptons sur le leardeship des MRC et sur leur capacité à établir des consensus justifiés par des considérations objectives»LA VIE RURALE – 18 Février 2007, Opinion du citadin
Il semblerait que les observateurs et défenseurs des droits des animaux pourraient devoir tenir une distance de 20 mètres plutôt que 10 mètres, comme c'est le cas actuellement, dans un avenir rapproché. C'est que Pêches et Océans Canada conclut un processus de consultation qui risque d'avoir pour conséquence une augmentation de la distance entre les observateurs et les chasseurs. Une mesure, selon des chasseurs, de sécurité car à dix mètres il y a trop d'altercations qui en viennent aux coups.