C’est une enquête interne qui a permis de constater que l’employée n’a pas respecté le protocole d’application des procédures d’usages. Cela aurait altéré des résultats d’analyse. Son congédiement s’en est suivi dès cette découverte.

Des médecins experts ont recommandé à la direction, comme le veut le gros bon sens, d’entreprendre rapidement une vérification complète de l’ensemble des analyses effectuées au courant des six derniers mois par cette technologiste médicale. Cela représente les analyses de 336 patients. On peut imaginer les drames qui découlent de résultats médicaux altérés, donc faussés. Imaginez le meilleur comme le pire. Mais tout d’abord, la révision de plusieurs spécimens traités par l’employée laisse croire que certains résultats inscrits dans les rapports d’analyse puissent être biaisés. Cela veut dire qu’il se peut aussi que ces rapports d’analyse soient corrects mais qu’ils n’ont tout simplement pas été fait selon le protocole et les règles de l’art. Il est facile de comprendre que dans un tel contexte, mieux vaut reprendre les 336 analyses.

C’est le CSSS de Québec-Nord qui fait le rappel téléphonique de ces patients. Ces derniers sont invités à reprendre les teste. Le CSSS s’engage à remettre aux médecins traitants et aux patients les résultats de l’analyse. «Nous sommes sincèrement désolés des inconvénients et inquiétudes que cette situation exceptionnelle pourrait entraîner pour nos patients. Nous

tenons à rassurer la population que la découverte de ces gestes inacceptables a commandé des mesures correctives immédiates afin de protéger les usagers de nos services.» affirme la directrice générale, Mme Lucie Lacroix.

L’hôpital a aussi mis à la disposition des patients concernés une ligne téléphonique d’informations qu’ils peuvent contacter tous les jours entre 8h et 20h : 418-827-7305.

De son côté, la Sûreté du Québec mène une enquête indépendante sur cette triste affaire.