Source: Étude d'impact du projet de
réhabilitation du brise-lames à
l'entrée du port de mer de la
Compagnie minière Québec Cartier.
Le BAPE (Bureau d'audiences publiques sur l'environnement) tiendra le 25 septembre une séance d'information sur le Projet de réhabilitation du brise-lames à l'entrée du port de mer de la Compagnie minière Québec Cartier à Port-Cartier. Cette séance aura lieu à compter de 19 h 30 à l'Hôtel-Motel Le Château.
L'étude d'impact et l'ensemble du dossier relatif au projet sont disponibles jusqu'au 19 octobre sur le site Internet du BAPE, sous la rubrique Mandats en cours et à la bibliothèque municipale Le Manuscrit de Port-Cartier.
Afin d'assurer la sécurité de l'expédition par voie maritime du concentré de fer extrait de la mine du Mont-Wright, situé à 400 km au nord de Port-Cartier, un brise-lames protège l'accès aux installations portuaires de la Compagnie minière Québec Cartier à Port-Cartier. Construit en 1958, le brise-lames s'avance dans le fleuve afin de bloquer les vagues provenant du large. D'une longueur de 300 mètres, il est constitué d'une vingtaine de cellules de palplanches d'acier remplies de pierres dynamitées et reliées entre elles.
Malgré des travaux d'entretien en 2005 et en 2006, une évaluation récente de l'état de l'ensemble des cellules du brise-lames a fait ressortir la fragilité de cette structure dont la durée de vie est estimée à environ 10 ans. Comme la compagnie prévoit demeurer active encore au moins 20 ans, le promoteur juge primordial de procéder à des travaux de réhabilitation du brise-lames afin d'être en mesure d'assurer des conditions de navigation sécuritaires à long terme. Le projet consiste à procéder à des travaux d'enrochement sur une superficie de 7 500 mètres carrés sur le pourtour du brise-lames afin d'assurer la protection des cellules en palplanches contre les assauts de la mer.
La compagnie souhaiterait commencer les travaux en mai 2008 pour les terminer au plus tard à la fin d'octobre 2008. Les coût globaux sont estimés à 5 millions de dollars.
Selon l'étude d'impact, lors des travaux préalables à la phase de construction, les répercussions appréhendées concerneraient principalement le milieu biologique marin. Cependant, lors de la construction, tous les milieux seraient touchés. Toutefois, l'étude d'impact révèle que les répercussions seraient de faible importance. Sur le plan humain, la phase d'exploitation comporterait des répercussions positives, notamment sur les activités portuaires, les équipements et les infrastructures ainsi que sur l'économie régionale.
Des mesures d'atténuation prévues par le promoteur, telles l'application d'abat-poussières, la scarification des sols, la mise en place d'une barrière antiturbidité dans l'eau, la gestion adéquate des matières résiduelles provenant des activités de construction, le respect des périodes de frai et d'incubation des principales espèces marines dans le secteur et un système de récupération des matières résiduelles seraient mises en place par le promoteur.
Toujours selon l'étude d'impact, une surveillance environnementale serait exercée pendant toutes les phases de construction du projet. Un programme de suivi environnemental portant sur la stabilité de l'enrochement aménagé et la recolonisation de cet enrochement par la faune et la flore marine serait aussi prévu. Un plan d'urgence en cas de déversement accidentel de produits pétroliers serait mis en vigueur dès le début des activités du chantier.
Les personnes désireuses d'obtenir plus de renseignements peuvent communiquer avec Louise Bourdages, par téléphone au (418) 643-7447, poste 532 ou au 1 800 463-4732, ou par courrier électronique.