La main-d’oeuvre immigrante : un atout indispensable à la compétitivité des entreprises témiscabitibiennes, selon la CCIRN

La Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN) désire ajouter la voix du milieu des affaires au débat actuel sur l’immigration pour rappeler que la main-d’œuvre immigrante constitue un atout indispensable à la compétitivité des entreprises de notre région.

Un sondage scientifique réalisé par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) en 2005 auprès de 1 000 gens d’affaires démontre que 88 % des entreprises en région indiquent leur préoccupation face à la pénurie de main-d’œuvre. Le pourcentage des entreprises reconnaissant ce problème et qui sont d’accord pour stimuler l’immigration est de 89 % dans les régions ressources.

« Puisqu’elles doivent absolument pouvoir compter, à court et à moyen termes, sur un apport suffisant de main-d’œuvre qualifiée afin d’assurer leur capacité de production et leur compétitivité, les entreprises d’ici auraient avantage à pouvoir compter sur le potentiel de talent et de compétences des travailleurs immigrants », de déclarer Mario Paquin, président du comité Immigration de la CCIRN.

En effet, la CCIRN rappelle que, d’ici quelques années, l’Abitibi-Témiscamingue connaîtra un véritable choc démographique qui occasionnera notamment une pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs de son économie. En 2004, 41 % des travailleurs étaient âgés de plus de 45 ans tandis que cette proportion était de 21% en 1994. On prévoit également que dès 2011, la population en âge de travailler commencera à décroître, tandis que la population de 65 ans et plus atteindra des sommets sans précédent.

À l’inverse, sur les 1595 immigrants accueillis en Abitibi-Témiscamingue en 2001, 39 % avaient moins de 45 ans; 75 % connaissaient le français; 53 % avaient une scolarité égale ou supérieure à l’école de métier (les immigrants sont donc plus scolarisés que la population régionale totale) et 43 % avaient été sélectionnés dans la catégorie de l’immigration économique (travailleurs qualifiés, entrepreneurs et investisseurs). Selon la CCIRN, il ne fait nul doute que cet important bassin de travailleurs potentiels est apte à combler une grande partie des besoins de main-d’œuvre des entreprises québécoises.

« Notre population a la réputation d’être accueillante envers les personnes immigrantes et en mesure de bien les intégrer. Pour donner un exemple concret de cela, il suffit de voir les étudiants en provenance de la Chine à l’UQAT, ou encore les étudiants qui sont nouvellement arrivés de la Nouvelle-Calédonie et de l’Ile de la Réunion pour venir étudier au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. Puisque nos établissements d’enseignement sont reconnus pour avoir du personnel accessible, il va de soi qu’une intégration personnalisée soit adaptée à chacun. Il pourrait facilement en être ainsi dans toutes nos entreprise témiscabitibiennes » conclut M. Paquin.


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Source:

Julie Bouchard
Mario Paquin
(819) 797-2000 ou (819) 763-8934

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