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Inondations exceptionnelles en Beauce et en Estrie

Chaudière-Appalaches et Estrie

Dans la nuit de vendredi 20 octobre au samedi 21 octobre 2006, il est tombé 7 cm d'eau sur la région de la Beauce. La rivière Chaudière est sorti de son lit sur presque toute sa longueur affectant du coup tous les villages et les villes qu'elle longe. Même si certains secteurs sont souvent inondées au printemps en raison d'embâcles, c'est beaucoup plus rare en automne est carrément exceptionnel que ce soit de cette ampleur.

Ce fut d'abord le sud de la Beauce qui fut touché durement dès samedi matin et le nord fut atteint par les flots en après-midi samedi. Les autorités des différents secteurs étaient sur un pied d'alerte déjà durant la nuit de vendredi à samedi. Dans un premier temps, des évacuations volontaires furent faites à Saint-Georges, Ste-Marie, Beauceville, Notre-Dame-des-Pins et Scott. La Sûreté du Québec, via sa porte parole Ann-Mathieu, a affirmé que personne n'a été contraint de quitter sa résidence. Puis, à certains endroits, la Croix-Rouge s'est occupé des sinistrés. La plupart des gens sont allés chez de la famille ou des amis le temps que les eaux de la rivière diminue. Beaucoup de Beaucerons n'ont jamais rien vu d'une telle ampleur, eux qui en ont vu bien d'autres. La rivière Chaudière est sortie de son lit sur toute sa longueur. Il s'agit d'une triste première.

Plusieurs routes secondaires sont encore fermées et bien des résidences inondées, mais l'eau commence à baisser. La priorité est de rouvrir les routes, histoire d'aller auprès de tous les sinistrés. L'endroit qui semble le plus affecté jusqu'à présent est Notre-Dame-des-Pins. Un pont temporaire a même été emporté par les flots de la rivière Gilbert.

Le débit de la rivière Chaudière à Beauceville a atteint 2121 mètres cubes à la seconde, un record.

Les autres régions limitrophes à la Beauce furent touchées, mais les dégâts sont beaucoup moins importants. Tout de même, en Estrie, la rivière St-François a causé des dégâts, surtout à Weedon. L'ouverture de vannes du barrage St-François aurait fait de beaucoup augmenter l'eau de la rivière. Des citoyens mécontents veulent intenter un recour collectif contre les autorités qui ont pris cette décision. Qu'ils 'assurent tout d'abord que les autorités en question ont commis une erreur. Si les vannes furent ouvertes, c'est peut-être un moindre mal pour empêcher justement le barrage de céder. C'est peut-être un moindre mal que d'avoir ouvert les vannes. À approfondir avant d'engorger le système judiciaire.

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