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Le terminal méthanier Rabaska : un bon projet pour l'environnement

Développement économique et environnement

Le projet de port méthanier de Rabaska est, potentiellement, un excellent projet pour respecter le Protocole de Kyoto et ainsi diminuer la production de gaz à effet de serre. Pour cela il ne faut pas ajouter cette nouvelle source de combustible (destinée au Québec et à l'Ontario) à notre consommation actuelle de produits pétrolier. Pour que ce projet cadre dans le développement durable, il faut que le gaz naturel remplace le pétrole dans nos habitudes de consommation d'énergie. De cette manière uniquement, Rabaska sera un excellent projet du point de vue environnemental.

Il est bien certain que le gaz naturel c'est un gaz à effet de serre. L'idéal serait de chauffer à 100% à l'électricité et même de rouler en véhicule électrique. Ça, ce serait un monde idéal. Mais voilà, nous sommes dépendant des produits pétroliers et nous n'avons pas d'alternative à très court terme. À court et moyen terme c'est autre chose. Rabaska a compris et compte profiter de la manne. Le gaz naturel est beaucoup moins dommageable que le pétrole, l'essence et le diesel en ce qu a trait au réchauffement climatique. De plus, il n'émet aucune particule. Une ville où tous les véhicules fonctionneraient au gaz naturel serait une ville sans smog.

Les avantages environnementaux sont là, en autant que le gaz naturel remplace le pétrole. S'il ne fait que s'ajouter comme combustible fossile supplémentaire, nous ne ferons qu'augmenter nos gaz à effet de serre. Ceci dit, il sera toujours préférable pour l'environnement de brûler du gaz naturel que du pétrole.

Les opposants au projet Rabaska dénoncent celui-ci pour des raisons diverses. Une requête a été déposée en septembre 2006 en Cour supérieure au nom de 93 résidents de la Rive-Sud de Québec. Ces derniers font savoir que le projet Rabaska est illégal car il n'est pas conforme aux règlements de zonage de la Ville de Lévis et de la municipalité de Beaumont. Le GIRAM, groupe de recherche du CEGEP de Lévis-Lauzon quant à lui estime que le transport de méthane par bateau va nuire au transport maritime sur le St-Laurent et affecter ainsi le tourisme fluviale et de croisière dans la région de la Capitale-Nationale. D'autres s'inquiètent de la sécurité et de terrorisme. Toutes ces craintes sont légitimes et méritent d'être exprimées aux rencontres du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) (voir communiqué ci-dessous). Les opposants qui font valoir comme argument qu'il s'agit d'un projet qui va à l'encontre de l'environnement parlent toutefois à travers leur chapeau et n'ont pas bien évalué les avantages du gaz naturel en remplacement éventuel du pétrole si le Québec veut respecter le protocole de Kyoto.

Pour y parvenir le Québec va devoir augmenter sa production d'électricité via l'éolien et l'hydroélectricité pour que plus de gens se chauffent à l'électricité plutôt qu'au mazout. Il faudra éventuellement que notre parc automobile fonctionne avec autre chose que l'essence. Le gaz naturel fournit du carburant à 25 000 véhicules au Canada et presque pas au Québec. C'est déplorable pour une province qui se dit préoccupée par les questions de développement durable. Ce qu'il y a de bien c'est que le gouvernement Charest semble vouloir atteindre les objectifs de Kyoto rapidement et semble intéressé par le projet Rabaska si ce dernier est bien fait. Ce projet est un investissement concret pour remplacer le pétrole par le gaz naturel. Gaz Metro fait partie du projet et bien sûr, l'intérêt financier est là. C'est une entreprise qui souhaite faire de l'argent. Il n'y a rien de malhonnête dans ça.

Rien n'est garanti pour l'instant. Une action judiciaire se déroule entre des citoyens de Lévis et Beaumont et les promoteurs du projet Rabaska. Ces opposants jouent le tout pour le tout pour pouvoir demeurer où ils sont sans avoir de port méthanier dans leur cour. C'est compréhensible, personne ne veut vivre à côté d'une raffinerie ou d'un terminal méthanier. Ceci étant dit, pour le reste de la population, Rabaska est souhaitable au Québec. Cela va permettre d'ouvrir le marché du gaz naturel du Québec et de l'Ontario. Pour l'instant nous ne recevons que le gaz naturel de l'Ouest canadien. Un monopole qui ne joue pas en notre faveur. Le terminal méthanier va permettre de diversifier nos sources et ainsi de toujours avoir le meilleur prix. Dans un tel contexte, de plus en plus de gens devraient se tourner vers le gaz naturel en remplacement du pétrole. Peut-être même que nous retrouveront bientôt ce combustible dans toutes les stations services en attendant l'arrivée, un jour, de l'hydrogène.

Rabaska a un excellent potentiel environnemental et commercial au Québec et en Ontario. À nous de profiter de cette opportunité de changer nos habitudes de consommations et de remplacer le pétrole par le gaz naturel.

Intéressé à en savoir plus histoire de vous faire une idée ?

Le pour :

Site officiel du projet et argumentaire du promoteur : http://www.rabaska.net/

Le contre :

Site d'un groupe opposé à ce projet et leur argumentaire : http://www.clevislauzon.qc.ca/giram/Terminal_Methanier.htm

Gaz naturel et protocole de Kyoto :

Une énergie fossile beaucoup moins nocive que le pétrole en ce qui a trait aux gaz à effet de serre : http://www.fnh.org/francais/faq/effet_serre/gaz.htm

Le rôle de la consommation de gaz naturel dans les changements climatiques : http://www.ec.gc.ca/cleanair-airpur/Natural_Gas-WS8BCA9C18-1_Fr.htm

Projet pilote de véhicule au gaz naturel visant à réduire la consommation de gaz à effet de serre : http://www.nrcan.gc.ca/media/newsreleases/2005/200591_f.htm

Arguments de l'industrie en faveur des véhicules au gaz naturel : http://www.gaz-de-strasbourg.fr/gaz_gnv.htm

Intéressé à rouler au gaz naturel ? http://oee.nrcan.gc.ca/transports/carburants/gaz-naturel/gaz-naturel-disponibilite.cfm?attr=8

Production actuelle du gaz naturel au Canada : http://www2.nrcan.gc.ca/es/ener2000/online/html/chap3b_f.cfm

Intéressé à participer aux séances d'information sur le Projet Rabaska, lire le communiqué ci-dessous :

Projet d'implantation du terminal méthanier Rabaska et des infrastructures connexes

LE BAPE INFORME LA POPULATION LE 24 OCTOBRE A LÉVIS ET LE 25 OCTOBRE A SAINT-LAURENT-DE-L'ILE-D'ORLEANS

QUÉBEC, le 10 oct. /CNW Telbec/ - Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) tient deux séances d'information sur le Projet d'implantation du terminal méthanier Rabaska et des infrastructures connexes par la Société en commandite Rabaska. L'objet des séances d'information est de permettre aux citoyens de s'informer sur la procédure d'évaluation et d'examen des impacts sur l'environnement, l'Entente de collaboration Canada-Québec en matière d'évaluation environnementale, le processus de consultation publique ainsi que sur le rôle du BAPE. Ces séances auxquelles participeront le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs et l'Agence canadienne d'évaluation environnementale seront animées par un représentant du BAPE.

La première séance aura lieu le 24 octobre, à compter de 19 h 30, à l'auditorium du cégep de Lévis-Lauzon, 205, route Monseigneur-Bourget à Lévis (stationnement gratuit). Une autre séance est prévue le 25 octobre, à compter de 19 h 30, au Club social des employés de Stadacona, 1807, chemin Royal, à Saint-Pierre-de-l'Ile-d'Orléans.

Ces séances d'information s'inscrivent dans le mandat que le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, M. Claude Béchard, a confié au BAPE. Ce dernier doit rendre accessibles au public l'étude d'impact et l'ensemble du dossier relatif au projet. La période d'information et de consultation publiques débute aujourd'hui le 10 octobre et se terminera le 24 novembre 2006.

C'est durant cette période de 45 jours que tout citoyen, tout groupe, toute municipalité ou tout organisme peut faire la demande d'une audience publique auprès du ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs. Le cas échéant, une commission du BAPE pourrait être chargée d'enquêter sur le projet et de consulter la population à cet effet.

L'évaluation environnementale du Projet d'implantation du terminal méthanier Rabaska et des infrastructures connexes par la Société en commandite Rabaska, qui est également soumis à une telle évaluation par le gouvernement fédéral, est menée suivant l'Entente de collaboration Canada-Québec en matière d'évaluation environnementale.

Où consulter la documentation sur le projet?

Les citoyens peuvent se renseigner sur le projet en consultant l'étude d'impact réalisée par le promoteur et les autres documents décrivant le projet et, entre autres, ses répercussions sur l'environnement. A compter d'aujourd'hui et jusqu'au 24 novembre 2006, ces documents peuvent être consultés au bureau du BAPE à Québec, à la Bibliothèque centrale de l'Université du Québec à Montréal de même que dans le site Internet du BAPE au www.bape.gouv.qc.ca, sous la rubrique «mandats en cours». L'ensemble du dossier est également disponible aux endroits suivants :

  • Bibliothèque Pierre-Georges-Roy, 7, rue Monseigneur-Gosselin, Lévis
  • bibliothèque Luc-Lacourcière, 64, chemin du Domaine, Beaumont
  • bibliothèque Albert-Rousseau, 711, avenue Albert-Rousseau, Saint-Etienne
  • bibliothèque Anne-Marie-Filteau, 220, route du Pont, Saint-Nicolas
  • municipalité de Saint-Laurent-de-l'Ile-d'Orléans, 1430, chemin Royal, Saint-Laurent-de-l'Ile-d'Orléans

Quel est le droit du citoyen

Toute personne, tout groupe, tout organisme ou toute municipalité qui désire recevoir de l'information supplémentaire ou des précisions, obtenir l'avis d'experts sur le projet ou faire connaître son opinion et sa position à l'égard du projet peut faire une demande d'audience publique pendant la période d'information et de consultation publiques. Cette demande doit être transmise, par écrit, au plus tard le 24 novembre 2006, au ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, M. Claude Béchard, 675, boulevard René-Lévesque Est, 30e étage, Québec (Québec) G1R 5V7. Le requérant doit y indiquer les motifs de sa demande et son intérêt par rapport au milieu touché par le projet.

Le projet

La société en commandite Rabaska formée de Gaz Métro, Gaz de France et Enbridge, propose la construction d'un terminal méthanier, d'une capacité d'expédition de 14,16 Mm(3)/j de gaz, sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent dans une zone à vocation industrialo-portuaire située à l'est de Lévis. Ce terminal, dont la mise en service est prévue en 2010, permettrait l'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) et, par voie de conséquence selon le promoteur, la diversification des sources d'approvisionnement en gaz pour le Québec. Le GNL serait regazéifié pour être transporté par un gazoduc raccordé au réseau intégré de transport interprovincial de gaz naturel exploité par TransCanada, afin d'être vendu sur les marchés québécois et hors Québec.

Le projet est constitué d'une jetée maritime pouvant recevoir des méthaniers d'une capacité variant de 65 000 à 160 000 m(3), et éventuellement pouvant aller jusqu'à 230 000 m(3), d'un corridor de service, de conduites cryogéniques souterraines d'une longueur d'environ 1,3 km, de deux réservoirs de GNL, d'équipements de regazéification et d'un gazoduc d'environ 42 km servant de raccordement au réseau de transport gazier existant à Saint-Nicolas. L'approvisionnement en GNL est estimé à 60 méthaniers par année d'une capacité respective de 160 000 m3 chacun. Le coût du projet est estimé à 840 M$.

Les répercussions prévues par le promoteur et les mesures d'atténuation proposées dans l'étude d'impact

Dans l'étude d'impact réalisée par le promoteur, il est fait état des résultats des études, requises pour satisfaire aux exigences gouvernementales, portant sur la sécurité des opérations du terminal et du gazoduc ainsi que sur les risques maritimes associés à l'exploitation des méthaniers. L'étude d'impact identifie aussi les répercussions négatives causées par l'implantation et l'exploitation du terminal et du gazoduc. L'étude spécifie que la qualité de vie des riverains pourrait être touchée à des degrés divers.

Durant la construction, les nuisances liées au projet seraient associées au bruit causé par des équipements et camions, à la poussière soulevée sur le chantier, à la gestion des déchets et à l'augmentation de la turbidité dans les eaux de surface pendant les travaux de terrassement au terminal et la mise en place des pieux à la jetée. Selon le promoteur, les principaux impacts de la construction du terminal sur le milieu naturel seraient liés à l'implantation de la jetée dans le milieu fluvial et au détournement d'une portion de la branche ouest du ruisseau Saint-Claude. Les autres impacts seraient liés à l'empiètement d'habitats floristiques et fauniques.

Selon l'étude d'impact, l'alimentation en eau des propriétés riveraines pourrait être altérée par la réalisation du projet. Des études hydrogéologiques seraient entreprises, selon le promoteur, afin de vérifier cet impact éventuel et y apporter les correctifs nécessaires. Durant l'exploitation, les nuisances visuelles seraient atténuées par un choix de réservoirs à profil bas, par l'excavation des bassins de rétentions tertiaires permettant d'abaisser leur base d'une dizaine de mètres ainsi que par la mise en place de talus et d'écrans végétaux. Des mesures d'atténuation seraient prévues afin de réduire au minimum les impacts sur la qualité de vie des riverains. Malgré ces mesures, si des personnes habitant dans un rayon de 1,5 km des installations désiraient déménager, le promoteur précise qu'une assistance financière leur serait offerte de même qu'une compensation pour la perte éventuelle de la valeur marchande de leur propriété. Enfin, l'étude d'impact précise aussi les répercussions sur les terres agricoles et les mesures de compensation proposées par le promoteur.

Pour le promoteur, la plupart des impacts liés au gazoduc seraient attribuables à la phase de construction. Celle-ci serait effectuée presque totalement en territoire agricole, principalement sur des terres cultivées ou boisées. Certaines mesures de conservation des sols seraient cependant prévues par le promoteur afin de permettre un retour rapide aux conditions initiales.

En milieu boisé, la perte de couvert forestier constituerait le principal impact. Cette perte serait nécessaire afin de faire place à l'emprise permanente qui devrait demeurer dégagée pendant toute la vie utile du gazoduc.

La construction du gazoduc comprendrait aussi la traversée de trois rivières et de 27 cours d'eau de moindre importance. Les méthodes de construction préconisées par le promoteur dans ces conditions viseraient à limiter les impacts sur le milieu aquatique. Un programme de suivi de certains cours d'eau sensibles serait prévu à la suite des travaux. Le tracé retenu du gazoduc traverse deux secteurs urbains, l'un dans le secteur industriel de Pintendre et l'autre en bordure de la rivière Chaudière. Selon l'étude d'impact, des mesures de sécurité et de protection des propriétés riveraines de même que des mesures d'atténuation seraient recommandées afin de réduire les nuisances subies par les riverains durant la période de construction.

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Commentaires

Rabaska est vraiment un projet environnemental?

Vos arguments sont surprennant et vous ne dénigrez pas la légitimité de plusieur opposants, c'est super honête, bravo. J'ai déja entendu l'argument que Rabaska était un projet environnemental c'est assez surprennant mais logique. Il y a déja eu un argument semblable en faveur du prolongement de l'autoroute DuVallon, il disait que le prolongemet était écologique dans la perspective que le prolongement allait diminuer le trafic. Par contre, la faille de cette rhétorique c'est qu'à long terme tout élargissement de la surface de route augmente la fréquentation des automobiles donc a long terme la polution donc le projet est écologique qu'a court terme et il n'est donc pas écologique très longtemps. Si je suis votre raisonnement le projet rabaska est écologique dans la perspective ou l'ont remplace l'essence par le gaz naturel. Cet argument n'est que spéculatif c'est a dire qu'on se base sur des supposition car ce n'est pas le projet en tant que tel qui est environnemental, mais l'utilisation possible qu'on en ferait dans le meilleur des mondes. Et la ou l'argument ne tient vraiment plus la route c'est que les perspective officielle chez Gaz metro d'utilisation du gaz qui arriverait par Rabaska c'est justement de produire le l'électricité résidentiel donc ce qui ne faudrait pas faire pour que le projet soit étiqueté Vert et environnementalement désirable. Si vous m'avez bien suivit, tout n'est pas perdu pour le projet, si tel est votre lutte et votre objectif, il faut revendiquer publiquement et inconditonnellement une utilisation exclusive pour les auto et systematiquement un investissement conjoint au projet rabaska car sinon, le projet n'en est pas un environnemental, malheureusement pour tous. J'espère comme vous le dites que Gaz 'étro saura faire son argent intelligemment et honnetement, car je crois que malgré que ca soit difficile, c'est possible tant que les promotteurs ont des intentions environnementales ce qui malheureusement ne semble pas sans faire de proces d'intention, le cas.