La Vie rurale / Articles / Côte-Nord / Les Innus de Pessamit ne reconnaissent pas un moratoire

Les Innus de Pessamit ne reconnaissent pas un moratoire

Côte-Nord

Les Innus de Pessamit ne reconnaissent pas un moratoire

Pessamit, anciennement appelé Betsiamites

Source image : SergeTome sur Wikipedia

Il y a actuellement un moratoire sur l’exploration gazière qui prévaut dans l’estuaire de fleuve Saint-Laurent. Ce moratoire protège un milieu aquatique fragile que l’exploration gazière ou pétrolière pourrait mener à mal. La fuite de pétrole dans le golf du Mexique sur une plateforme pétrolière de BP est l’exemple parfait d’une catastrophe écologique irréparable. Donc, moratoire il y a. Sauf que les Innus de Pessamit, près de Baie-Comeau sur la Côte-Nord, n’ont pas l’intention de le respecter s’ils en ont l’occasion. Et l’occasion, ils semblent vouloir la créer.

Les Innus de Pessamit s’associent à TransAmerican Energy pour des travaux préliminaires d’exploration de gisements d’hydrocarbures sur la réserve de Pessamit et ses environs, rapporte Radio-Canada. Une sommede 100 000$ sera investie par TransAmerican Energy pour des tests géophysiques qui seront réalisés à une date qui n’a pas été communiquée.

 

Pour le chef de Pessamit, Raphaël Picard, le moratoire ne touche pas la nation innue qui est souveraine sur son territoire et cela inclut une partie de l’estuaire.

 

Cette démarche pourrait éventuellement se heurter au moratoire sur l'exploration gazière qui prévaut dans l'estuaire du fleuve Saint-Laurent depuis septembre. Le chef de Pessamit, Raphaël Picard, ne semble toutefois pas penser que le moratoire pourrait mettre un frein à l'entente. Il affirme plutôt que la nation innue est souveraine sur son territoire, incluant une partie de l'estuaire. « C'est notre souhait d'amorcer le processus d'exploitation, moratoire ou pas. Le contentieux sur l'estuaire, en termes de reconnaissance du titre aborigène, est aussi énorme que le contentieux du titre aborigène à l'intérieur des terres. Nous réclamons l'estuaire » a déclaré monsieur Picard dont les propos sont rapportés par Radio-Canada.

 

Bien sûr, le fleuve est fragile, mais pour monsieur Picard la volonté de sa communauté est l’exploration. C’est la priorité sur d’éventuelles considérations écologiques, moratoire ou pas. Ceci étant dit, Radio-Canada rapporte qu’au sein même de la communauté de Pessamit, il y a des voix discordantes dont Andrée Paul, vice-chef du Conseil des Innus et seule élue qui n’est pas dans l’équipe de Raphaël Picard. Pour cette élue, la démarche n’est pas transparente. « Ce qui est encore plus choquant pour la communauté, c'est son réflexe de prendre des décisions sans consulter sa population. En plus, c'est toujours par l'intermédiaire des médias que nous apprenons qu'il y a eu des ententes signées », a-t-elle dit à Radio-Canada.

Commentaires

Les Innus de Pessamit ne reconnaissent pas un moratoire


OK. Ils ne veulent rien reconnaître le moratoire !

Ok... Laissons les faire. Mais pour une fois, soyons absolument clairs :

Si leur façon de faire crée un problème qui coûte quelque chose à la communauté québécoise, alors on les tient responsables pour le total de ce que ça coûtera.

Ils paieront pour tous les pots cassés et s'il y a lieu, on leur coupe les chèques de B.S. et tous les privilèges jusqu'à parfait remboursement des coûts et des dommages que leur arrogance aura créés.