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Syndicalisation des travailleurs agricoles saisonniers

La Commission des relations de travail (CRT) a décidé de permettre la syndicalisation des travailleurs agricoles saisonniers. Cela va permettre l’amélioration de leurs conditions de travail. Le syndicat des TUAC est heureux de la décision.

Le Code du travail du Québec contenait une disposition datant de 50 ans qui empêchait la syndicalisation des travailleurs saisonniers, l’été, sur les fermes du Québec. La CRT a déclaré, il y a peu de temps, cette disposition inconstitutionnelle.

Dans le même souffle, le vice-président de la CRT, Robert Côté, a permis aux Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC) affiliés à la FTQ, de représenter six travailleurs agricoles de la ferme Johanne L’Écuyer et Pierre Locas, à Mirabel dans les Laurentides.

C’est une bonne nouvelle pour les 6000 travailleurs agricoles saisonniers étrangers au Québec. Ces derniers pourront négocier légalement leurs conditions de travail avec leur employeur, ce qui n’a jamais été le cas auparavant. Les négociations se faisant sur la base de la bonne entente et de la confiance. Inutile de dire que tous les employeurs et employés ne sont pas nécessairement digne de confiance.

Sans jeter de pierres aux entreprises agricoles, il semblerait qu’au fil des ans, beaucoup de travailleurs étrangers vécurent des situations injustes et connurent des conditions de travail pas évidente.

Commentaires

Syndicalisation des travailleurs agricoles étrangers

Voilà une bonne chose pour ces travailleurs. Ils méritent notre respect et les propriétaires de la ferme Johanne L'Écuyer & Pierre Locas. comme les autres agriculteurs qui les emploient, ne devraient pas avoir peur de la syndicalisation de leurs employés. S'ils les traitent bien, la syndicalisation est aussi une bonne chose pour eux. C'est une situation gagnants-gagnants. Bien des petits heurts seront évités et les travailleurs auront le sentiments d'être traités avec justice et de façon équitable. Ces gens sont de bons travailleurs, meilleurs que la majorité de nos québécois, qui, de toute façon, ne se pointent pas pour prendre ce genre d'emploi dont les conditions sont souvent plutôt difficiles.