Un point de presse la semaine dernière de la part de Kevin Parent est venu mettre un peu de confusion dans tout ça puisque le chanteur a parlé de rivalité entre francophones et anglophones dans les rues de Québec durant le carnaval. Le tout donnait l’impression, à entendre le chanteur, que les rues de Québec n’étaient pas sécuritaire durant le carnaval. S’en est suivi des réactions de la Ville de Québec et de l’organisation du Carnaval de Québec qui tenaient à remettre les pendules à l’heure et affirmer que Québec est une ville sécuritaire, ce qui est le cas. Kevin Parent disait aussi ne pas vouloir porter plainte. Il n’avait aucune idée du pourquoi de l’attaque contre lui par des jeunes anglophones.

Hier, à l’émission Tout le monde en parle, sur Radio-Canada, il s’est expliqué à propos, cette fois, de la conférence de presse. Il a affirmé que Québec et le Carnaval avaient raison de rappeler que les rues de la Capitale Nationale étaient sécuritaires. Il a aussi changé d’idée et décidé de porter plainte. Autre nouveauté, il a précisé que lorsqu’il a attisé un feu à l’extérieur du bar où il avait passé la soirée, un tison aurait sans doute touché le bras d’une jeune femme et les amis de cette dernière l’auraient alors attaqué. Donc, même si c’est inexcusable comme comportement, ces derniers n’auraient pas attaqué sans raison, mais sur un prétexte précis.

Kevin Parent va donc porter plainte, ce qui est une bonne chose, et l’affaire sera sans doute close. Des caméras d’un restaurant auraient capté la scène, donc il y aurait élément de preuve.

Comme vous pouvez le constater, on dirait une histoire assez complexe. Résumons pour voir si c’est vraiment le cas : Kevin Parent sort d’un bar vers 2h du matin le 12 février dernier. Il est chaud, mais sans plus. Il s’arrête devant un feu extérieur et brasse un peu les tisons. Une étincelle s’en va se loger sur la manche du manteau d’une passante. Les amis de cette dernière décident de tabasser Kevin Parent. Ce dernier souffre depuis d’une commotion cérébrale qui l’a obligé à reporter des spectacles le temps de guérir.

Finalement, l’événement expliqué comme ça, ce n’est pas compliqué. Si la maison de disques de Kevin Parent a besoin de conseils en matière de communications, qu’elle n’hésite surtout pas à nous contacter à La Vie Rurale. Nous ne sommes pas des experts en la matière, mais je crois qu’on aurait pu faire mieux que tout ce qu’on a vu cette semaine en termes de tergiversations et de maladresses. On peut toujours mettre ça sur le compte de la commotion cérébrale du chanteur. Ceci dit, ce dernier semble, avec raison, vraiment fatigué de toute cette cabale médiatique et il aurait sans doute apprécié être mieux encadré en matière de communications ces derniers jours.