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Le transport sur rail, une voie d’avenir

Gaspésie

Depuis hier, Produits forestiers Temrex de Nouvelle en Gaspésie charge des copeaux de bois dans des wagons à partir de sa scierie. On prévoit que 1400 wagons additionnels transiteront ainsi grâce à la Société de chemin de fer de la Gaspésie. Cela va quadrupler le trafic sur ce tronçon qui mène à l’usine Papier White Birch à Rivière-du-Loup.

Les investissements ton important pour atteindre un tel résultat. 1 million de dollars a été investit par la Société du chemin de fer de la Gaspésie. Temrex a investit 500 000$ pour adapter l’équipement de la scierie. Il a fallu adapter l’équipement à la granulométrie de copeaux. Papier White Birch rercherche ce genre de produit.

Outre l’impact environnemental positif par rapport au transport par camion, le transport par rail représente une baisse de 20% de la facture pour le déplacement du produit entre Nouvelle et Rivière-du-Loup. En ces temps de crise forestière, c’est appréciable.

Harold Bérubé, président de Temrex, a déclaré au quotidien Le Soleil que la scierie de Nouvelle écoulait ses produits à une usine située à 80 km de là à Dalhousie Nouveau-Brunswick. Mais cette usine appartenant à Abitibi Bowater à fermé. Les débouchés se retrouvent maintenant à 400km et plus de l’usine. «On revient à un équilibre avec le rail. Notre transporteur par camion con­serve la sciure, la planure, l'écorce. Il devait recourir à des camions de l'extérieur de la région pour arriver à transporter nos copeaux. Autrement, il aurait fallu qu'il quadruple sa flotte de camions. C'était impensable», affirme monsieur Bérubé à l’intention du Soleil.

Pour le président de la Société du chemin de fer de la Gaspésie (SCFG), François Roussy, le volume de wagon sur le réseau passe de 500 à 2000 sur une base annuelle. Le seuil de rentabilité est de 5000 à 6000 wagons, mais il s’agit là d’un pas important vers l’autonomie financière.

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