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Le sirop d’érable plus difficile à assurer

Montérégie

Cabane à sucre.
Photo: Ginette Lavertu,
© Le Québec en images, CCDMD.

Les producteurs de sirop d’érable (acériculteurs) connaissent une bonne année de production et les prix sont très élevés. Une situation qu’on n’avait pas vue depuis longtemps. Cela attise la convoitise. C’est la raison pour laquelle les acériculteurs doivent surveiller le fruit de leur labeur : le sirop d’érable. Des voleurs sont à l’œuvre pour profiter de l’explosion des prix du précieux liquide.

Un producteur de Lac-Brome, en Montérégie, s’est fait voler huit barils de sirop d’érable. C’est comme si les voleurs étaient partis avec 15 000 $ dans leurs poches. La petite canne de sirop d’un demi-litre se vend 10 $ en épicerie. On comprend alors l’intérêt du produit pour les voleurs.

Un propriétaire d’érablière de Valcourt, François Bourassa, interrogé par Radio-Canada, estime que les voleurs peuvent revendre leur butin sucré sans problème. « C'est super facile à revendre le sirop en barils. [...] Ils peuvent trouver quelqu'un et le vendre directement. »

Si les prix sont si élevés c’est que le printemps 2008 fut une saison décevante. Le Québec a connu alors une baisse de 30 % de sa production par rapport à la moyenne des années antérieures. Les réserves étaient de plus, à ce moment là, en baisse. C’est la raison pour laquelle les prix sont si hauts.

Inutile de vous dire que ce sera plus cher de vous assurer contre le vol l’an prochain si vous êtes un acériculteur.

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