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La liste des végétaux pour aménager les berges est enfin réalité

Ceux qui voudront apporter leur contribution à la lutte contre la prolifération des algues bleue n'auront plus d'excuses. Une liste officielle des végétaux recommandés pour l'aménagement des berges vient d'être dévoilée par la Fédération interdisciplinaire de l'horticulture ornementale du Québec (FIHOQ), l'Association québécoise des producteurs en pépinière (AQPP), les associations affiliées à la Fédération et le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs.

Sous la coordination de la FIHOQ, plus d'une vingtaine de spécialistes se sont mobilisés afin de procéder à l'élaboration de cette liste annoncée en novembre 2007. Elle deviendra certainement l'outil de référence pour la revégétalisation des berges du Québec.

La liste comprend près de 375 plantes, dont 121 arbustes, 71 arbres et 185 vivaces, d'espèces indigènes et horticoles. Le choix des végétaux retenus a été effectué en tenant compte de leur rusticité, de leur résistance aux ravageurs, de leur faible niveau d'entretien et de leur rôle en bande riveraine sur la santé des cours d'eau comme la filtration des sédiments, la stabilisation de la rive, la création d'un écran solaire, la réduction des risques d'inondation et la création d'habitats pour la faune.

La liste sera accessible sur le site Internet de la FIHOQ très bientôt. Un moteur de recherche incluant la vingtaine de caractéristiques de végétaux, telles que le type de sol, la localisation de la plantation et le type d'enracinement, sera créé et permettra aux utilisateurs une consultation plus agréable.

Un catalogue destiné à l'industrie et à tout regroupement préoccupé par l'état des cours d'eau et un dépliant sur les principes de base à respecter en aménagement de berge, destiné aux citoyens et aux riverains, seront disponibles au printemps.

Commentaires

Des jardiniers sur nos berges!?!


J’ai récemment pris connaissance de la mise en place d’une liste officielle des végétaux recommandés pour revégétalisation des berges du Québec.

Après lecture complète du dit document, il apparaît que l’ignorance et l’incompétence de la Fédération interdisciplinaire de l'horticulture ornementale du Québec (FIHOQ), de concert avec l'Association québécoise des producteurs en pépinière (AQPP) et les associations affiliées à la Fédération va détruire le travail de tous les acteurs des aménagements de berges.

En effet, les ministères (MDDEP, MRN…), les MRC, les OBV, les associations de lacs et certaines firmes en aménagements de milieux naturels s’évertuent, depuis déjà plusieurs années, à faire passer le message d’éviter les essences non-indigènes sur les bords de berges.

Pourquoi? Pour des raisons biologiques et écologiques, afin de garder un écosystème sain et naturel, exempt de maladies et parasites qui pourraient faire des ravages et ainsi remplacer un problème par un autre.

Mais la FIHOQ et l’ADPP en a décidé autrement. Ils veulent faire de nos berges des jardins d’eau en préconisant VOLONTAIREMENT des essences non-indigènes. En effet, la liste est constituée d’essences indigènes (en gras) et non-indigènes (non gras).
Cette liste n’a aucune utilité si ce n’est, probablement, de s’assurer une part du marché sur la vente des végétaux non-indigènes destinés aux aménagements de berges en prônant le non-indigène.

Par ailleurs, on peut s’apercevoir, pour l’œil expérimenté, de l’ignorance et de l’incompétence la FIHOQ et de l’ADPP au point de vue connaissance du milieu naturel et surtout des milieux humides.

En voici quelques exemples faciles :

1. Prôner des arbres avec enracinement de surface. Cela démontre qu’ils ne savent pas qu’un arbre qui se déracine (par l’érosion, le vent, les glaces…) causera des dégâts majeurs, défigurera la berge, modifiera l’hydraulique du cours d’eau et créera certainement un embâcle.
Il ne faut planter que des essences d’arbres avec des racines de pivot pour éviter ce genre d’ennuis.

2. La vigne vierge (parthénocissus quinquefolia) est aussi appelé « l’étouffeuse d’arbre », cela est aussi valable pour les arbustes et autres végétaux. Cette essence est à bannir des berges, et pour les murets de ciments, prônons la vigne de rivages, qui est elle ADAPTÉE aux milieux humides sans être parasitaire.

3. L’Orme d’Amérique! Malheureusement, une affection appelée « maladie hollandaise » en a tuée un très grand nombre, un peu partout au Québec, au cours des dernières décennies.
Autant planter des arbres morts!!
La maladie affecte les trois espèces d'ormes indigènes au Québec : l'orme d'Amérique (Ulmus americana L.), l'orme rouge (Ulmus rubra Mühl.) et l'orme liège (Ulmus thomasii Sarg.). Deux espèces exotiques, l'orme champêtre (Ulmul procera Salisb.) et l'orme de montagne (Ulmus glabra Huds.) sont également sensibles à cette maladie qui est apparue en Amérique au début des années 30. Il semble que du bois d'orme contaminé, importé d'Europe, soit à l'origine de l'épidémie. Au Québec, la maladie hollandaise a été observée pour la première fois à Saint-Ours, près de Sorel, en 1944. Aujourd'hui, elle est répandue dans toute l'aire de distribution de l'orme d'Amérique.
Conf.: http://www.mrnfp.gouv.qc.ca/forets/fimaq/insectes/fimaq-insectes-maladies-hollandaise.jsp

Et la liste continue !

Alors Messieurs les « experts » du FIHOQ et l’ADPP, je ne doute pas de vos compétences en horticulture et en aménagement de jardin, mais veuillez, je vous prie, laisser le milieu naturel aux personnes compétentes. La nature n’est pas un jardin et un aménagement de berge demande des compétences que vous n’avez sûrement pas, même dans le choix des essences.

À vous, les Autorités compétentes (Ministères), ne laissez pas cette liste faire le tour du Québec. Bien que l’implantation d’essences indigènes ne soit pas une loi mais une simple recommandation, ne fermez pas les yeux sur cette aberration écologique.
Faites en sorte d’appuyer les principes déjà mis en place et passer une loi pour l’obligation d’implantation d’essences indigènes en milieu naturel, cela sera écologiquement durable et sera beaucoup moins problématique que l’avenir réservé à nos berges avec des prescriptions aussi farfelues.

Offre d'arbres aux Municipalités

Poils, Plumes et Petits Fruits.
51 Montée Meunier
Ripon, Qc
J0V 1V0
819-428-1220
Julie Milette & Alain Bouffard prop.

Bonjour,
Nous avons démarré une entreprise de petits fruits (framboises, bleuets et camérises) au printemps 2007. Depuis ce jour nos plantations prennent de plus en plus d’espace.
Nous sommes dans l’obligation de re-localiser une plantation d’épinettes blanches. Nous estimons à environ 25000 le nombres d’épinettes à re-localiser.
Ces épinettes mesure de trois à cinq pieds de haut et elles sont en excellente santé.

Depuis quelques années nous avons fait bénéficier plusieurs Municipalités de la MRC Papineau en leurs donnant annuellement des épinettes pour quelles soient redistribuer à leurs citoyens. Nous voulons étendre ce projet à plusieurs autres villes afin d’accélérer la re-localisation des arbres. Actuellement nous avons reçu plusieurs réponses positives pour l’extraction de cette année de la part des Municipalités comme Chelsea, Cantley et autres.

Voici de quelle façon nous avons procédé précédemment :
1. La municipalité ou organisme nous confirme le nombre d’arbres à l’avance.
2. Nous confirmons une date d’extraction. coïncidant avec leur date de transport.
3. Nous facturons uniquement l’extraction des arbres (9.00$ chacun).
4. Par la suite la Municipalité ou organisme nous émet un reçu de don pour la valeur des arbres (15.00$ chacun)
5. Seulement l’extraction et le transport des arbres sont au frais de la Municipalité ou organisme.

De cette façon nous couvrons nos frais d’extraction, vous bénéficiez d’arbres d’une hauteur respectable et le reçu de don nous permet la remise en état du terrain pour agrandir notre projet de plantation de petits fruits.

Les municipalités et organismes peuvent les offrir aux entrepreneurs routiers ou résidentiels. Vous pouvez les offrir à vos citoyens, c’est à vous de définir la quantité à l’avance.

Notre objectif est de re-localiser environ 10000 arbres annuellement.

Les dates de réservations doivent se faire le plus rapidement possible afin de bien planifier les dates d’extractions.

Pour plus d’information n’hésitez pas à communiquer avec nous à l’adresse ou au numéro de téléphone ci haut mentionné.

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Monsieur Bouffard,

Votre façon de faire de la publicité indésirable sur un site comme le nôtre est quelque chose que nous dénonçons. Pour nous, cette façon de procéder dénote un manque de professionnalisme de votre part. Nous affirmons à nos lecteurs que nous ne vous connaissons pas et nous les invitons à être critique par rapport à votre offre pour le moins surprenante compte tenu des prix du marché. À bon entendeur.