Ethanol Greenfield de Varennes sera donc la seule usine à produire de l’éthanol au Québec à partir de maïs. Éthanol qui continuera à être ajouter à l’essence, qui permet à un certain secteur agricole de vivre. Mais ça s’arrête là. Le coût énergétique pour produire le maïs qui sert à l’éthanol est presque équivalent à celui qui sera dépensé. Un non sens que seule la pratique permet de constater.

Depuis des années les groupes environnementaux sonnaient l’alerte et rejetaient l’éthanol. Leur argument scientifique n’étant pas toujours des plus solides, il était difficile de savoir si c’était sérieux ou pas. Ça l’était.

Le gouvernement Charest prend cette fois une décision éclairée et pas facile en se tournant vers l’éthanol cellulosique. Il s’agirait d’un carburant vert fabriqué à partir de déchets domestiques et de résidus forestiers et/ou agricoles. L’usine de Varennes n’est pas perdue si on développe avec son expertise cette filière.

L’idée est intéressante. La science du développement durable est en plein essor. Nous fonctionnons par essai et erreur. L’exemple de l’éthanol à base de maïs en est un bon exemple.

Le gouvernement Charest était de bonne foi en 2005 en voulant développer l’éthanol à base de maïs. Déjà à l’époque on sonnait l’alarme de l’efficacité véritable de cette alternative au pétrole. Cela n’aura pris de que deux ans pour s’apercevoir que ce n’était pas la bonne voie. Pour l’éthanol cellulosique ce sera peut-être la même chose dans dix ans. Mais il faut essayer de trouver des moyens de combattre notre dépendance au pétrole et, surtout, de moins polluer.

Il ne reste qu’à souhaiter qu’Ethanol Greenfield ne ferme pas à moyen ou long terme et que l’entreprise puisse se développer en continuant à faire de l’éthanol mais avec autre chose que du maïs.

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