Nous-mêmes...mais pas gratuit!
Si les politiciens ne corrigent pas les distorsions du système qui fait que la richesse s'accumule de plus en plus dans les mains de quelques-uns et ne laisse aucun espoir à la nouvelle génération et aux régions...nous, les citoyens, la jeune génération et les régions... on devra le faire sans eux! La nouvelle économie on ne vous l'a pas enseignée? La jeune génération est née avec! Le constat d'échec est éloquent! Pire... par ignorance, les politiciens restent enfermés dans un modèle de développement économique qui n'a plus rien à voir avec la réalité de la globalisation des marchés.
La nouvelle économie Internet fait fi des intermédiaires et des distances « un avantage stratégique que vous ne savez pas exploiter sur notre grand territoire ». Dans ce nouveau contexte, les régions avec des économies développées, un grand territoire et des ressources naturelles, deviennent un avantage stratégique. Le saviez-vous?
On peut maintenant éliminer des couches importantes d'intermédiaires « grandes entreprises » qui voulaient tout contrôler et imposer un monopole de fait en achetant tout sur leurs passages. Le cas de la distribution alimentaire au Québec est éloquent. Mais, vous, vous ne dites rien? Aucun politicien n'a allumé! Personne pour défendre les intérêts des producteurs/transformateurs des régions? Aucun politicien ne semble réaliser que l'économie liée au territoire est maintenant transformée en économie de marchés sans frontières.
On peut éliminer les grandes entreprises intermédiaires entre les producteurs/transformateurs des régions et les clients. On peut abaisser nos coûts de ventes et garder les profits.
La jeune génération et les régions devront elles-mêmes «à votre place» corriger les distorsions du «système» et éliminer les intermédiaires coûteux qui rendent le Québec non-compétitif. Garder les profits en région et empêcher le pillage des régions. Si les politiciens ne le font pas, quelqu'un doit le faire. Logique implacable que les grandes entreprises connaissent bien.
Les grandes entreprises vous diront que c'est le jeu de la libre concurrence
Inutile ici de faire le procès des politiciens. Les politiciens croyaient qu'en favorisant l'émergence de grandes entreprises et la création de monopoles, ils aidaient le Québec (une petite nation) à se défendre contre les grands de ce monde.
C'était une belle occasion offerte aux grandes entreprises et syndicats en situation de monopole, d'occuper ce créneau et de maintenant dicter au gouvernement du haut de leurs tours, quels sont leurs besoins et ceux de leurs «membres et actionnaires».
Les grandes entreprises ont fait un excellent travail. En mettant en concurrence les producteurs et transformateurs locaux des régions du Québec, elles obtiennent des prix imbattables en menaçant de s'approvisionner ailleurs. Les situations de monopole créent une distorsion encore plus grande en faussant le jeu de la libre concurrence et en se nourrissant de subventions sans fin. La marge de profit s'est déplacée des producteurs/transformateurs dans les régions ressources, vers ces grandes entreprises et syndicats en situation de quasi-monopole.
Les producteurs et transformateurs sont isolés sur notre grand territoire et ne sont plus compétitifs. S'ils ne sont plus compétitifs, ils doivent disparaître. C'est le jeu implacable de la libre concurrence qu'ils disent.
L'Union des comités de citoyens du Québec déplore l'ineptie des politiciens mais comprend qu'ils ne feront jamais rien pour corriger la situation. À l'université, quand les politiciens étaient un peu plus jeune, on n'enseignait pas comment compétitionner dans un mode de globalisation des marchés. En désespoir de lenteur et par faute de manque de politiciens pour porter les changements qui s'imposent, nous allons... nous-mêmes...
La libre concurrence on peut l'exercer nous-aussi!
L'Union des comités de citoyens du Québec croit que la jeune génération est mieux habilitée pour adopter un nouveau mode de commercialisation qui va faire échec aux grandes entreprises monopolistiques de distribution et de détails et redonner un nouvel avenir compétitif au Québec.
En utilisant leurs connaissances d'Internet, la jeune génération peut mettre en place des modèles de commercialisation qui ne nécessitent pas ces intermédiaires «coûteux», qui a toute fin pratique exigent que tous les producteurs d'ici, deviennent des compétiteurs au plus bas prix possible, afin qu'ils puissent faire des profits.
L'Union des comités de citoyens du Québec croie plutôt que la compétitivité du Québec sur la scène mondiale réside dans l'élimination de ces intermédiaires «coûteux».
Québec a été incapable d'affronter la globalisation des marchés et de redonner à tous et à la jeune génération, le goût de créer et d’inventer des modèles de développement qui créent de la richesse qui reste ici...
Le bref énoncé de piste de solution suivant se base sur cette hypothèse de travail.
Notre piste de solution
- On élimine les intermédiaires entre les producteurs/transformateurs et les clients, ici au Québec et sur les marchés d'exportations en développant nos points de ventes «directs» par Internet. On réduit les prix de ventes et on garde pour nous la marge de profit;
- On laisse aux politiciens la «job» de briser eux-mêmes les derniers obstacles les monopoles qu'ils ont si habilement mis en place dans les années 70 et qui empêchent la compétitivité sur la scène mondiale «malgré les avertissements judicieux des ordres professionnels».
- On élimine le contrôle de la distribution possédée par quelques-uns au profit d'une multitude de distributeurs, détaillants et transporteurs régionaux indépendants. On garde la marge de profit dans nos régions;
- On fait nous-mêmes, donc on élimine le développement exponentiel de la bureaucratie à Québec et Ottawa et on exige qu'une partie importante de nos impôts et taxes (25%) soient maintenant récupérées et administrées tout prêt de nous par nos élus en régions. Des impôts et taxes qui permettent des décisions et un pouvoir de dépenser pour les vraies priorités des citoyens de chaque région. On garde 25% de nos impôts et taxes pour nos régions;
- On demande aux politiciens d'utiliser temporairement une partie de nos taxes et impôts pour faire la promotion des produits de niches «ici et sur les marchés internationaux» afin de rééquilibrer le système de distribution de la richesse;
- On exerce un contrôle sur les dépenses et priorités des intervenants régionaux, en exigeant au minimum qu'ils soient des représentants élus démocratiquement par les citoyens des régions. On exerce un contrôle sur les dépenses et les conflits d'intérêts possibles, en exigeant régulièrement des consultations.
Un instant S.V.P. messieurs et mesdames les politiciens! C'est pas gratuit! Au risque de se répéter, si on le fait nous-mêmes, on exige un transfert de 25% de nos impôts et taxes «fédéral et provincial» vers chacune de nos régions.
Avec la jeune génération, des valeurs différentes, nous prendrons à votre place des décisions logiques et profitables pour chacune de nos régions. Difficile de ne pas faire mieux que vous. On part de bien bas! Nous allons remettre la création et la distribution de la richesse à l'ordre du jour et partout sur le territoire du Québec.
Nous mêmes... mais pas gratuit
Anonyme
Vendredi 02 Novembre 2007 3:13:15 pm