Séance d'information sur le projet de reprofilage du chenal Landroche
Baie-du-Febvre
Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) tiendra le 2 octobre à Baie-du-Febvre une séance d'information sur le Projet de reprofilage du chenal Landroche par la Corporation de développement économique de Baie-du-Febvre et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune.
Dès aujourd'hui et jusqu'au 27 octobre, les citoyens peuvent se renseigner sur le projet en consultant toute la documentation liée au projet disponible sur le site du BAPE ou à la municipalité de Baie-du-Febvre, 298, route Marie-Victorin.
Reprofilage du chenal Landroche
Les sédiments accumulés dans le chenal représentent un volume total de 20 000 mètres cubes de matériel à excaver pour revenir à la profondeur de 1,65 mètre sous le niveau minimum d'étiage moyen. La technique retenue consisterait en un dragage à l'aide de pelles hydrauliques sur chenilles qui se déplaceraient sur un pont de glace. Ce dernier serait réalisé entre le 1er et le 10 février et construit à l'aide de couches successives d'eau et de neige durcie, sur une épaisseur d'environ 600 mm. Les sédiments dragués seraient disposés sur un site en bordure de la route 132 qui pourrait recevoir la totalité des matériaux. Ce site serait ensuite converti en un stationnement.
À noter que ce secteur possède la particularité d'être dans les limites du champ de tir du ministère de la Défense nationale, ce qui implique la présence possible d'obus encore actifs dans les sédiments. C'est ce ministère qui prendrait en charge les aspects concernant le repérage et l'enlèvement des obus dans le chenal Landroche. Les travaux de dragage du chenal ne pourraient commencer que lorsque ces activités seraient complétées.
Selon les estimations des promoteurs du projet, l'échéancier des travaux pourrait s'étendre sur une période de 45 jours, pour un coût estimé à 331 500 dollars.
Répercussions et mesures d'atténuation
Selon l'étude d'impact, le projet comporterait certaines répercussions négatives. Par exemple, lors de la période de construction, des travailleurs du chantier pourraient être exposés à la présence potentielle d'obus. De plus, la sécurité des gens circulant à proximité de la zone d'étude pourrait également être compromise par le transport des sédiments et par la machinerie. Pour minimiser les impacts sur la sécurité des travailleurs et des usagers de la route, les initiateurs du projet proposent d'effectuer préalablement aux activités de construction, une opération de repérage et, au besoin, de nettoyage des obus ainsi que la mise en place d'un itinéraire routier alternatif.
Les activités de construction hivernales pourraient avoir des incidences sur l'accès au lac Saint-Pierre ainsi que pour des activités telles la pêche blanche et la motoneige. À cet effet, il est proposé de mettre en place une signalisation pour baliser le site des travaux sur le chenal Landroche et de s'assurer du bon entretien du nouveau chemin pour accéder au site de pêche blanche.
Enfin, la mise en place des sédiments excavés à proximité de la route 132 pourrait être une source d'impacts pour les milieux biologique et humain. En guise d'atténuation, les promoteurs comptent s'assurer que les sols, qui pourraient être souillés accidentellement, soient rapidement récupérés puis disposés dans un site adéquat.
En ce qui a trait aux répercussions positives, des retombées économiques locales et régionales sont attendues en période de construction. Le projet garantirait, en période d'exploitation, une meilleure accessibilité au lac Saint-Pierre à tous les utilisateurs et ce, en période libre de glace. De plus, le nouveau stationnement permettrait aux touristes d'accéder en toute sécurité aux infrastructures d'interprétation de la faune de Baie-du-Febvre.
Les personnes désireuses d'obtenir plus de renseignements peuvent communiquer avec Julie Olivier par courrier électronique.