Le BAPE confirme l'avantage du projet en regard de la fiabilité de l'approvisionnement, de la sécurité et des émissions de gaz à effet de serre
Pipeline souterrain entre la raffinerie d’Ultramar à Lévis et Montréal-Est
Ultramar a pris connaissance du rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement portant sur le Projet Pipeline Saint-Laurent publié hier. Ce rapport constitue un jalon important dans le processus devant mener à la réalisation du projet.
Ultramar constate que les membres de la Commission du BAPE reçoivent favorablement les principales conclusions de l’étude d’impact sur l’environnement réalisée au soutien du Projet Pipeline Saint-Laurent, de même que les représentations faites par les responsables de son projet dans le cadre des audiences publiques tenues le printemps dernier par le BAPE à la demande du ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs.
Le BAPE souligne également l’une des justifications fondamentales de la construction par Ultramar d’un pipeline entre sa raffinerie de Lévis et son centre de distribution de Montréal-Est, soit que le pipeline « est avantageux par rapport au transport par train ou par navire à l’égard de la sécurité publique, de la flexibilité, de la fiabilité et des émissions de gaz à effet de serre».
Le BAPE constate en outre qu’en l’absence du futur pipeline, l’augmentation de la production prévue à la raffinerie de Lévis dès 2008 « entraînerait une augmentation significative du nombre de trains-blocs et de navires entre Lévis et Montréal-Est».
Selon le directeur du projet, Louis Bergeron, « Au delà des nécessités d’efficacité et de fiabilité, nous avons développé notre projet en ayant comme perspective première la sécurité. C’est ce qui nous a motivés dans le choix du tracé proposé qui est, selon nous, celui de moindre impact sur le milieu humain. Rappelons d’ailleurs que le tracé proposé longe en bonne partie l’emprise des lignes de transmission à haute tension d’Hydro-Québec dans le corridor Lévis-Boucherville ».
Les commissaires mentionnent dans le rapport que « l’évitement des zones urbanisées constitue un atout de l’oléoduc projeté pour la sécurité publique ». De plus, ils indiquent qu’un « déplacement du tracé de l’oléoduc vers des secteurs plus densément bâtis pourrait avoir des inconvénients importants pour les exploitations commerciales ».
La commission du BAPE note qu’en Montérégie, des alternatives au tracé retenu par Ultramar ont été proposées. Elle signale cependant qu’elles « comportent toutefois à première vue des inconvénients, notamment sur le milieu humain bâti et la sécurité publique. Il est possible qu’une analyse comparative démontre qu’elles sont moins avantageuses globalement que le tracé retenu par le promoteur ».
Enfin, le BAPE s’arrête sur la problématique spécifique au Boisé de Verchères. À cet égard, le directeur du Projet, Louis Bergeron, a tenu à rappeler que des discussions ont été amorcées de longue date avec les représentants du secteur et qu’elles se poursuivent encore, en dépit du fait que les audiences du BAPE soient terminées.
Se faisant le porte-parole d’Ultramar, M. Bergeron s’est dit satisfait que le BAPE ait considéré que, globalement, le Projet Pipeline Saint-Laurent est acceptable d’un point de vue social et environnemental.
Le Pipeline Saint-Laurent représente un investissement de quelque 250 M$. Il devrait créer environ 2 000 emplois directs et indirects en phase de construction et une douzaine d’emplois permanents une fois en exploitation. On prévoit réaliser les travaux de construction en 2008 en vue d’une mise en exploitation en 2009.
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Renseignements:
Michel Martin
Directeur aux Affaires publiques et gouvernementales
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