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Les policiers de Rivière-du-Loup seront équipés de défibrillateurs cardiaques

La Ville de Rivière-du-Loup et l’Agence de la santé et des services sociaux du Bas-Saint-Laurent ont annoncé le 16 mai que les autos-patrouille du Service de la sécurité publique seront bientôt équipées de défibrillateurs externes automatisés. L’Agence a effectué un investissement d’environ 25 000 $ pour l’acquisition de ces appareils et la formation requise pour les policiers.

" Comme il arrive que nos agents soient les premiers arrivés sur les lieux d'une intervention, on peut affirmer avec certitude que la présence de cet appareil dans chacun de nos véhicules permettra de sauver encore plus de vies humaines ", a déclaré le directeur du Service de la sécurité publique de Rivière-du-Loup, Martin LeBlond.

Le directeur médical régional des services préhospitaliers d’urgence à l’Agence, le docteur Simon Delisle, est d’avis que les policiers, qui ont déjà la formation RCR dans le cadre de leurs fonctions, pourront maintenant utiliser le défibrillateur augmentant ainsi les chances de survie des victimes lorsqu'ils seront les premiers arrivés sur les lieux. " Il est important de mentionner que les premières minutes d’intervention lors d’un problème cardiaque sont cruciales. Rappelons que lors d’un arrêt cardiaque, les chances de survie diminuent de 7 % à 10 % pour chaque minute écoulée sans secours. Chaque année, il y a environ 150 arrêts cardiaques subits dans le Bas-Saint-Laurent, dont 25 sur le territoire de Rivière-du-Loup. Contrairement à la croyance populaire, toute personne peut en tout temps souffrir d'un arrêt cardiaque subit, peu importe l'âge, le sexe ou l'état physique. Environ 60 000 Canadiens en meurent chaque année. "

L’utilisation du défibrillateur permet d’intervenir lors d’un arrêt cardiaque chez un patient qui présente une fibrillation ventriculaire. Son usage est le seul traitement et il doit se faire le plus rapidement possible pour être efficace. Jusqu’à tout récemment, le défibrillateur était réservé aux médecins, ambulanciers et premiers répondants. Depuis novembre 2006, tous ceux qui possèdent la formation nécessaire, soit la certification RCR-DEA reconnue par la Fondation des maladies du cœur du Québec, peuvent utiliser l’appareil. Les policiers recevront cette formation d'un instructeur certifié.

Le docteur Delisle espère que cette contribution améliorera le taux de survie lors d’une intervention à la suite d'un arrêt cardiorespiratoire. En partenariat avec le Service de la sécurité publique de la ville, L'Agence de la santé et des services sociaux s’assurera de la bonne utilisation et de la qualité des interventions qui seront effectuées avec ces nouveaux appareils.

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