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Le côté sombre des animalistes

Cinéma

Le réalisateur Québécois Raoul Jomphe est un végétarien qui milite au sein de plusieurs groupes écologistes. Son dernier film traite de la chasse aux phoques. Au départ, il voulait montrer les deux côtés de la médaille : chasseurs versus animalistes. En cour de tournage, il a pris la défense des chasseurs en défendant une tradition du Québec maritime. Ce film documentaire a reçu, vous l'imaginez, un accueil des plus chaleureux aux Îles-de-la-Madeleine et en Gaspésie. Cela a fait tant de bruit que la version Québécoise de Tout le monde en parle l'a invité le 18 mars au soir pour faire la promotion du film.

Film qui sera diffusé sur les ondes de RDI le 29 mars à 20h. Documentaire, mais aussi film d'opinions. Raoul Jomphe fréquente les Îles-de-la-Madeleine depuis trente ans et y a côtoyé des gens qu'il qualifie d'accueillant. Il ne pouvait pas les imaginer en train de devenir des barbares lorsque la banquise prend pour une chasse aux phoques purement sanguinaire, bestiale et folle.

Le film va d'abord faire le tout du sujet du point de vue des animalistes, puis des chasseurs et enfin de la Garde côtière du Canada. Il y fait aussi une comparaison avec les manières d'abattre les animaux dans les abattoirs. On ne parle malheureusement pas du gavage des oies et canards de nos amis Français, mais enfin. Raoul Jomphe estime important de distinguer les animalistes des écologistes qui ne contestent pas la chasse car elle ne génère pas de problèmes environnementaux.

Le film prend alors clairement position contre les animalistes qui profitent de la sensibilité des gens pour amasser des millions afin de sauver les phoques. Ce que le spectateur verra en regardant le film, c'est que la chasse rapporte à un chasseur 7000$ soit le quart de son revenu annuel. Le président de Humane Society of the United Stades (HSUS) gagne 510 000$ US par année. Ces derniers font tellement d'argent qu'ils ont les moyens financiers pour inviter des journalistes avec eux par avion ou hélicoptères.

Mais Raoul Jomphe a montré le côté sombre des animalistes en filmant Rebecca Aldworth de la Humane Society des Etats-Unis. En arrière-plan vous verrez un phoque blessé. Durant de longues minutes, personne ne porte secours à la bête. Cette dernière va parvenir à se jeter à l'eau. Mais l'animal sera remonté sur la glace, sur les ordres de Mme Aldworth, pour le bénéfice des caméras afin qu'il puisse agoniser sous nos yeux. Des images qui vont servir à la campagne de financement de la Humane Society. Un chasseur aurait achevé l'animal immédiatement.

De nombreux journalistes européens qui ont vu le film affirment avoir compris sans l'ombre d'un doute que de décrire les chasseurs comme des barbares était exagéré. Le film montre les chasseurs sous un jour humain, car se sont des humains et non pas des fous sanguinaires.

Les groupes animalistes s'opposent à la diffusion du film le 29 mars car la scène du phoque ramené sur la banquise les place dans une situation des plus embarrassantes. Les animalistes sont considérés comme des extrémistes par Jomphe. Et après avoir vu les images, plusieurs risquent de penser de la même façon que lui. Humane Society aurait l'intention d'intenter des procédures légales afin d'empêcher la diffusion du film. Radio-Canada estime qu'il n'y a pas matière à diffamation et va aller de l'avant avec la diffusion du film.

Le film est d'autant plus crédible qu'à la base, Jomphe est végétarien et qu'il ne souhaitait pas faire un mauvais portrait des animalistes. C'est en les côtoyant qu'il a découvert le côté sombre de ces activistes.

Il y a longtemps que la Vie Rurale s'insurge contre l'extrémisme des animalistes. Cette fois, il y aura des images pour dénoncer certaines pratiques de ces derniers et c'est tant mieux. Les chasseurs méritent mieux que le sort injuste qui leur est réservé à l'échelle internationale. On peut être en désaccord avec ce qu'ils font, mais de là à les traiter de tous les noms, c'est injuste. Il faudrait alors combattre avec le même zèle le gavage des volatiles pour le foie gras, les travailleurs dans les abattoirs, les Inuits (chasse traditionnelle) et les chasseurs sportifs.

Phoques, le film risque de déboulonner certains mythes. Rendez-vous le 29 mars 2007 à 20h sur RDI pour vous faire votre propre idée.

Voir aussi:

Commentaires

Fuck le film

Un végétarien, c'est quelqu'un qui ne mange pas de viande ni de poisson. Le réalisateur du film mange du poisson, donc il n'est pas un végétarien. Ce pseudo-écolo-végétarien a fait un film biaisé, manquant totalement d'objectivité et plein de mépris pour ceux qui militent pour la non-violence. Nous n'avons pas à être des prédateurs et des meurtriers pour survivre sur cette planète. Il est temps d'évoluer et d'ouvrir notre conscience! La chasse aux phoques est barbare et cruelle. On a vidé les océeans des poissons et on accuse les phoques du méfait: même scénario que dans les années 20 où l'on tuait les bélugas sous prétexte qu'ils décimaient les bancs de poisson. Les véritables coupables de la destruction de la planète: les humains, encore et toujours. Les humains à la recherche du gain et du profit. Les humains qui se pensent supérieurs aux animaux mais qui agissent comme des bêtes.
Extrait d'un livre écrit par un ancien chasseur de phoque.Ce livre a été écrit en 1997, voilà dix ans, mais les images de souffrance que nous voyons grâce aux observateurs|défenseurs des animaux ne les rendent que plus d'actualité - "Over the side, Mickey: A sealer's first hand account of the 1997 Newfoundland seal hunt". Auteur : sealer, Michael
Dwyer. « Un beater gisant parmi la pile a levé la tête et a commencé à se frayer un chemin en s'aidant de ses griffes, ses yeux n'étant plus que des globes oculaires tournoyant dans une mare de sang. Sa mâchoire inférieure pendait, accrochée après sa gueule par un lambeau de peau. « Darrell, tue-moi ça,
veux-tu?! », m'a demandé Gérard. Empoignant son hakapik, il ne l'a pas tué tout de suite. Au lieu, il a pressé la poignée de bois contre les dents du haut de la créature souffrante. « Mords donc ça si tu peux. » La pauvre bête n'avait plus de dent du bas et ne pouvait que ramper sur le charnier. »
« J'avais entendu dire que les manifestants contre la chasse aux phoques qualifiaient les chasseurs de phoques de barbares. Ils avaient raison. Vous devez être un barbare pour passer au travers de ça! . À quel point on devient barbare dépend du temps où on a été exposé à la chasse. Une fois,
alors que ça ne faisait pas longtemps que j'avais commencé à chasser, j'avais gardé dix têtes qu'on a utilisées pendant deux heures pour jouer à « tête-ball ». C'était comme jouer au hockey, sauf qu'on lieu d'utiliser des bâtons, on prenait nos hakapiks pour essayer de lancer la tête entre deux
carcasses grouillantes, qu'on utilisait comme poteaux de buts. On prenait position dans les buts tour à tour. Une fois le jeu terminé, la patinoire était parsemée de globes oculaires, de dents, de fragments d'os de crâne et de mâchoire inférieures. Darrell a gagné mais on a tous eu beaucoup de
plaisir. » « Je ne le referai plus jamais. Pour la tradition, qu'elle aille au diable. Je sais que quand la chasse reprendra au printemps prochain, je n'irai pas à leur rencontre. Ce dont je me souviendrai, ce sera des souffrances, des conditions pénibles, des dangers et de ce travail répugnant et macabre. Si
jamais l'envie me reprend encore de sortir chasser le phoque, je vais m'étendre jusqu'à ce que l'envie m'en passe. Je ne ferai plus jamais 150 sorties par jour, et plus jamais je n'entendrai ces mots redoutés, « Viens de ce côté, Mickey. »

La Vie Rurale défend les gentils chasseurs

Encore un article pro-chasse !

Les activistes que vous dénoncez concernant la scène où ils n'interviennent pas est contesté et avec raison : la première question à se poser est : qui n'a pas bien fait son ouvrage? C'est un chasseur, on nous répète sans cesse que les phoques abattus d'un coup d'hakapik meurent sur le coup et que les chasseurs s'assurent toujours de bien les tuers, on nous démontre encore une fois que cela est faux, les phoques agonisent!
Monsieur Raoul Jomphe se serait délecté de voir les activistes achever le phoque à coup de bâton, heureusement qu'ils ne sont pas intervenus, je sais que vous auriez aimé qu'il en soit ainsi et cette scène aurait bien fait l'affaire des chasseurs. Ppour votre information, l'équipe voulait amener le phoque sur leur bateau pour lui donner des soins, mais un chasseur est venu finir la job qu'un de ces confrères avait mal fait! Dans le documentaire on mentionne que cette scène a duré 40 minutes, ce qui est faux et ce sera prouvé!

Témoignages de chasseurs de phoques confirmés sur le site de Pêches et Océans Canada : http://www.dfo-mpo.gc.ca/seal-phoque/reports-rapports/Forum-Colloque2002/forum-Colloque2002_f.htm

Encore de la propagande pour la chasse aux phoques

Pour quiconque suit la chasse depuis des années, l'ineptie du gouvernement canadien n'est plus à faire, lui qui n'a réussi qu'à monter les citoyens les uns contre les autres sans trouver de vraie solution à ce problème. Quel scandale que l'argent des contribuables soient gaspillé pour promouvoir une chasse dont la majorité des citoyens ne veulent pas au Canada. Voyages en Europe pour les chasseurs, voyages pour des journalistes européens au Canada, et quoi encore? Le gouvernement canadien devrait être mis sous tutelle pour son incompétence à manier ce dossier. L'heure n'est plus et n'a jamais été au massacre de mamnmifères marins au nom de l'écologie.

Arrivez en 2007!

Trouvez une solution aux problèmes économiques des pêcheurs qui feront la fierté du Canada et non sa honte, et n'essayez pas de nous faire rentrer dans la gorge de force le massacre des phoques du Canada. Quel ridicule que ce dilemne "blanchon" "pas blanchon" quand on sait qu'il n'y a que quelques semaines, voire quelques jours de différence pour que leur pelage tombe. Le comportement agressif des chasseurs, tant à l'endroit des observateurs qu'envers les phoques, est documenté depuis des années, et j'en tiens le gouvernement responsable pour ne pas avoir su trouver une solution humaine et durable, pour tous les citoyens canadiens, qui ne frustrerait personne.

Les chasseurs peuvent bien se réjouir devant cette curée médiatique où aucun représentant d'un groupe de protection des animaux, ni aucun vétérinaire ou biologiste d'IFAW ne sont présents pour se défendre. Toute cette affaire est une farce médiatique, une distorsion de la vérité et un gaspillage de fonds publics honteux.

La dénonciation de l'exploitation animale

Les protecteurs des animaux dénoncent depuis longtemps, très longtemps, l'élevage d'animaux en batterie ainsi que le sort réservé aux canards dans la production de foie gras. Ils se heurtent chaque fois à la puissance des lobbies et de l'agriculture intensive, dont les producteurs biologiques sont également les premiers à souffrir. Sortir un tel argument pour justifier le massacre des phoques relève de l'ignorance ou de la mauvaise foi. Jomphe se sert, pour son film, d'un argument bancal qui ne trouve d'oreilles complaisantes que parce que l'on cherche à tout prix à justifier le massacre des phoques. Quiconque connaît un peu le travail des organismes de protection des animaux sait que cet argument est le dernier que l'on pourrait rêver à utiliser. D'ailleurs, l'élimination graduelle des stalles à truies d'ici 2010 est le fruit du travail des protecteurs des animaux.

Ce film est biaisé et facile à déboulonner pour ce qu'il est, un outil de désinformation du gouvernement pour promouvoir la chasse au phoque.

commentaires des animalistes

Encore une fois, ce sont les animalistes qui innondent ce site de commentaires (parfois étranges)lorsque ça ne fait pas leur affaire. Je respecte vos opinions et commentaires, mais je suis toujours étonné de constater l'extrémisme de certains commentaires.

Lorsque nous parlons du chômage, des régions qui se vident, de l'environnement, de la pollution, du réchauffement climatique, c'est assez tranquille en termes de réactions. Mais parlons de la chasse aux phoques et bonjour les commentaires. C'est disproportionné comme réaction par rapport à des sujets plus importants qui nous concernent tous. Je ne fait que penser au réchauffement climatique.
Ceci dit, chacun a le droit de s'exprimer et de défendre la cause qui lui tient à coeur.
Pour le reste....
J'invite les gens à regarder Phoques, le film, et à se faire leur propre idée.

Encore de la propagande pro-chasse

Le réalisateur Québécois Raoul Jomphe est un végétarien qui milite au sein de plusieurs groupes écologistes.

(Un végétarien ne consomme ni poisson, ni fruits de mer)



Le film va d'abord faire le tout du sujet du point de vue des animalistes, puis des chasseurs et enfin de la Garde côtière du Canada. Il y fait aussi une comparaison avec les manières d'abattre les animaux dans les abattoirs. On ne parle malheureusement pas du gavage des oies et canards de nos amis Français, mais enfin.



(On ne parle pas non plus du gavage des oies et des canards de nos amis Québécois = des millions de canards gavés et tués chaque année au Québec)

Raoul Jomphe estime important de distinguer les animalistes des écologistes qui ne contestent pas la chasse car elle ne génère pas de problèmes environnementaux.



(Les défenseurs des animaux contestent également la chasse . Eh oui, la chasse génère des problèmes environnementaux = déforestation pour l’aménagement de pourvoieries, élevages d’animaux sauvages pour la chasse en enclos, utilisation de camions 4X4, VTT ( engins motorisés polluants), pollution par les douilles et les déchets que les chasseurs laissent sur leur passage, etc.

Le film prend alors clairement position contre les animalistes qui profitent de la sensibilité des gens pour amasser des millions afin de sauver les phoques. Ce que le spectateur verra en regardant le film, c'est que la chasse rapporte à un chasseur 7000$ soit le quart de son revenu annuel. Le président de Humane Society of the United Stades (HSUS) gagne 510 000$ US par année. Ces derniers font tellement d'argent qu'ils ont les moyens financiers pour inviter des journalistes avec eux par avion ou hélicoptères.



(En plus de la chasse aux phoques, combien de millions l’observation des blanchons par les touristes rapporte-t-elle aux communautés ? = voyages en hélicoptères, hôtels, etc. etc. )

Mais Raoul Jomphe a montré le côté sombre des animalistes en filmant Rebecca Aldworth de la Humane Society des Etats-Unis. En arrière-plan vous verrez un phoque blessé. Durant de longues minutes, personne ne porte secours à la bête. Cette dernière va parvenir à se jeter à l'eau. Mais l'animal sera remonté sur la glace, sur les ordres de Mme Aldworth, pour le bénéfice des caméras afin qu'il puisse agoniser sous nos yeux. Des images qui vont servir à la campagne de financement de la Humane Society. Un chasseur aurait achevé l'animal immédiatement.

(Donc si on retrouve des phoques blessés, cela veut dire qu’ils ne sont pas tués sur le coup comme le prétendent les chasseurs =

« Abattus et perdus »

C’est le nom que les scientifiques donnent aux phoques qui sont blessés par les coups d’un chasseur, mais qui se sont échappés ou ont coulé avant que le chasseur ne les attrape.

Chaque année, le gouvernement canadien estime qu’une moyenne de 26 000 phoques souffrent et meurent de cette façon par suite de la chasse commerciale. Outre le fait qu’ils vivent une longue et douloureuse agonie, ces phoques ne sont pas pris en compte dans les statistiques officielles.
Dans la période couverte par le plan de gestion des phoques 2003-2005, plus de 78 000 phoques ont été « abattus et perdus. .
http://www.ifaw.org/ifaw/dimages/custom/2_Publications/Seals/Seals+Sealing%202006%20CA%20FR.pdf )

De nombreux journalistes européens qui ont vu le film affirment avoir compris sans l'ombre d'un doute que de décrire les chasseurs comme des barbares était exagéré.



(Pourquoi ne pas mentionner les noms de ces journalistes et les pays d’où ils viennent ? Qui a payé pour faire venir ces journalistes au Canada pour tenter de les influencer ? )



Les groupes animalistes s'opposent à la diffusion du film le 29 mars car la scène du phoque ramené sur la banquise les place dans une situation des plus embarrassantes.

(C’est surtout embarrassant pour l’image des chasseurs de phoques, car cela prouve que les phoques ne sont pas tous tués sur le coup. )


Les animalistes sont considérés comme des extrémistes par Jomphe. Et après avoir vu les images, plusieurs risquent de penser de la même façon que lui.

(Après avoir vu ces vidéos ci-dessous, plusieurs risquent de ne pas penser de la même façon que lui. )

http://www.stoppezlachasseauphoque.ca/site/pp.asp?c=gkIVLaMVJxE&b=1500703
http://www.kintera.org/site/pp.asp?c=olK0L8MPIqG&b=1495371



Il y a longtemps que la Vie Rurale s'insurge contre l'extrémisme des animalistes. Cette fois, il y aura des images pour dénoncer certaines pratiques de ces derniers et c'est tant mieux. Les chasseurs méritent mieux que le sort injuste qui leur est réservé à l'échelle internationale. On peut être en désaccord avec ce qu'ils font, mais de là à les traiter de tous les noms, c'est injuste. Il faudrait alors combattre avec le même zèle le gavage des volatiles pour le foie gras, les travailleurs dans les abattoirs, les Inuits (chasse traditionnelle) et les chasseurs sportifs.


(Bien sûr, tous les défenseurs des animaux s’insurgent contre le gavage des volatiles pour le foie gras, les méthodes d’élevage et d’abattage de tous les animaux, la chasse sportive, le piégeage, l’élevage des animaux pour leur fourrure, etc. ect. etc. )

Phoques, le film risque de déboulonner certains mythes. Rendez-vous le 29 mars 2007 à 20h sur RDI pour vous faire votre propre idée.

(Je ne le crois pas. Les gens ne sont pas dupes !)

Pour mettre fin à la chasse aux phoques.

Tous les ans des touristes européens, américains, asiatiques, vont se faire photographier avec des blanchons et quelques semaines plus tard, les chasseurs tuent ces bébés phoques. Si on veut vraiment mettre fin à cette chasse aux phoques, il faut boycotter non seulement les fruits de mer canadiens mais aussi le tourisme au Canada Atlantique. Le gouvernement canadien et les chasseurs de phoques comprendront alors qu'il ne peuvent pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

JOhanne

Concernant le film de Raoul Jomphe, phoques: le film

Voici la version des faits de la HSUS


Phoques, mensonges et vidéo

Par Rebecca Aldworth
http://www.hsicanada.ca/phoques/lefilm.html

D’année en année, les défenseurs de l’exploitation commerciale du phoque ont recours à des tactiques de plus en plus malhonnêtes pour promouvoir le massacre des bébés phoques.

Mais un nouveau film de propagande remporte vraiment la palme. Financé et diffusé par un réseau de télévision appartenant au gouvernement canadien, ce prétendu documentaire est délibérément farci de désinformation sur les opposants à la chasse aux phoques. J’ai grandi à Terre-Neuve, et je reconnais à tous le droit à des opinions différentes. Mais en attaquant ceux qui s’efforcent de protéger les phoques, ce film dépasse les bornes.

La partie peut-être la plus outrageante de ce film est une séquence qui laisse croire que non seulement les observateurs de la HSUS ont filmé un phoque blessé pendant 40 minutes, mais que quand ce phoque a glissé à l’eau, ils l’en ont ressorti pour continuer à filmer sa souffrance.

C’est une bassesse, un mensonge éhonté.

En réalité, des chasseurs de phoque ont assommé ce bébé phoque et ont enfreint la loi en l’abandonnant à sa souffrance. Nous l’avons trouvé là, brisé et ensanglanté, à côté d’un bébé mort. À quelques mètres de là, nous avons vu deux autres phoques blessés et convulsés, du sang coulant à flot de leur bouche. Quelques minutes plus tard, les chasseurs sont revenus dans le secteur et ont assommé 40 à 50 autres bébés, les laissant blessés et agonisants sur la banquise.

Au milieu de ce carnage, le premier bébé phoque blessé a glissé à l’eau. Pendant d’interminables minutes, il s’est débattu pour en ressortir, le bord de la glace se brisant constamment sous son poids. Nous avons fait ce qui nous a paru le plus charitable, en l’aidant à sortir de l’eau. Puis, commençant à espérer qu’il puisse survivre à un transport en hélicoptère, nous avons tenté d’organiser sa réception par le Collège vétérinaire de l’Atlantique. C’est à ce moment là que les chasseurs sont revenus et ont de nouveau enfreint la loi en lui transperçant le crâne avec une pointe de métal. Cliquer sur le lien pour voir notre vidéo filmé ce jour-là.
http://www.hsus.org/video_clips/cruelty_of__canadas_hunt.html

Imaginez l’angoisse d’être légalement contraints de ne pas intervenir pendant que les chasseurs attaquaient ces bébés sans défense. Imaginez être obligés de demeurer impuissants pendant que les bébés phoques abasourdis et terrifiés étaient brutalement battus, un par un, devant les autres.

Imaginez maintenant que la seule arme que vous ayez en main pour arrêter le carnage, c’est votre caméra.

Voilà pourquoi nous avons filmé tout ce qui s’est passé ce jour-là. Et voilà pourquoi nous avons présenté toutes les images filmées aux autorités. Parce que nous l’avons fait, des accusations sont maintenant portées contre ces chasseurs.

Tragiquement, aussi impensables et horribles qu’aient été ces évènements, ils ne sont que routine dans ce massacre. Les chasseurs sont payés par phoque abattu, et tuent donc autant d’animaux qu’ils le peuvent, aussi vite qu’ils le peuvent. Des animaux blessés et souffrants sont toujours abandonnés derrière leur passage. Et ce n’est qu’une des nombreuses raisons pour lesquelles la HSUS s’efforce de mettre fin pour toujours à cet horrible carnage.

J’ai beau être frustrée de voir attaquer ainsi les groupes de défense des animaux, je sais que ce film est la preuve de notre progrès. Les marchés s’évaporent pour les produits du phoque et le boycottage des fruits de mer canadiens gagne du terrain. Il est évident que les profiteurs du massacre des bébés phoques font des efforts désespérés, et que la fin de cette chasse approche à grands pas.

Contact:

Humane Society International/Canada

Source:
http://www.hsicanada.ca/phoques/lefilm.html

Phoques, le film

Pour toute personne qui désire se faire une idée de la chasse aux phoques, tel que c'est et non pas vue sous la lorgnette déformante des animalistes, Phoques, le film est un incontournable. La Humane Society n'est est pas présentée sous son plus jour. Si Phoques le film est mensonger que la Humane Society poursuive son réalisateur et Radio-Canada. Mais jusqu'à présent, il n'y a pas de poursuite. Donc, Phoques, le film offre le portrait le plus objectif qui soit de cette chasse jusqu'à preuve du contraire.

Phoques, le film

Quand je prends note des commentaires envoyés, si bien définis, sans hésitations. le tout basé sur le visionnement d'environ 2% d'un documentaire: je suis ébahie, voilà ma sensation. Les opinions émises ont été expédiés du 20 au 28 mars et la télédiffusion de "Phoques, le film" n'a eu lieu que le 29 du même mois. Alors, même s'ils ont raison, permettez-moi mettre en doute leur crédibilité et de leur bonne foi.....

Stoppez le massacre !

Les défenseurs des animaux défendent seulement des être vivant sans défensent, qui se font massacré pour la fourrrue.
Je suis contre la chasse aux phoques car j'estime qu'il est inutile de tué autant d'animaux pour la fourrure !

Le phoque pas juste pour la fourrure

Bonjour Adrien,
Si je comprend bien ton raisonnement, tu ne serais pas contre la chasse aux phoques si ces bêtes ne seraient pas tuées uniquement pour la fourrure.
Et bien je vais t'apprendre une chose. La viande de phoques est de plus en plus prisée, tout comme le collagène et l'huile. Le collagène marin sert à la regénération de la peau pour les grands brûlés.
Ces marchés ne sont pas dévoloppés à cause des pressions des animalistes. Ce marché ne peut être développé à cause de cela.
Si nous pouvions exploiter à fond les phoques tués au Canada (270 000 cette année), la viande, le collagène et l'huile, leur peau, tout comme le cuir de vache, deviendrait acceptable pour toi. Me trompe-je?

Stoppez la chasse aux phoques

Je serrais quand même contre la chasse aux phoques, car il y a assez de produit d'origine animal sur le marché, on a pas besoin de massacré des milliers de phoques pour la viande.

phoques, le film

Bonjour Adrien,
Je te suggère de voir Phoques, le film, un jour.
En passant, je suis allé voir ton blog. Intéressant. Au moins, tu ne fais pas que parler de la chasse aux phoques.
Ta vision est plus globale. J'espère que les animalistes de demain vont faire comme toi car ils sont, au Canada du moins, en perte de crédibilité.

Il y a eut trop de désinformation et d'impolitesse envers les communautés locales qui pratiquaient la chasse aux phoques. Pour faire changer des communautés, leur faire abandonner une pratique commerciale importante, il faut commencer par le respect. Ce qui n'a jamais été fait. Toute résolution de conflit commence par le dialogue.

Fuck le film a chasse aux phoques!

Pour répondre à Mariette: ce film d'opinion a passé sur Radio-Canada Maritimes près de 2 semaines avant sa diffusion sur RDI. J'ai donné donc donné mon commentaire après avoir vu le film. Je vis en milieu rural, j'ai des ancêtres acadiens et je persiste à penser qu'il est temps de montrer le "côté sombre" des tueurs de phoques. Malgré ce qu'en dit Ricardo, ce sont les chasseurs de phoques qui sont en train de perdre de la crédibilité....
Rodrique Leblanc habite aux Iles de la Madeleine, il a donné son opinion dans le Devoir, 30 mars 2007 - Enfin quelqu'un de sensé et d'objectif! Bravo pour sa prise de position! MJ
Un autre point de vue sur la chasse aux phoques -Rodrigue Leblanc,
Il est dur de croire qu'un Madelinot puisse être opposé à la chasse aux phoques. Et pourtant, ça existe! Seulement, dans un environnement comme les Îles, où presque tout le monde est en faveur de la chasse aux phoques, il est difficile et dangereux de se faire entendre. Personne n'ose donc s'élever contre cette chasse.
J'entendais ces derniers jours à la radio des Îles les animateurs du matin, se croyant plus malins l'un que l'autre, trouver toutes les bonnes raisons à cette chasse pour répliquer aux opposants. Et ça y allait d'arguments de plus en plus stupides: les phoques mangent maintenant les saumons, encore une nouvelle bonne raison de tuer les phoques, etc. Il est facile de prêcher pour sa paroisse à l'intérieur de l'église.
Je crois fermement que cette chasse est complètement inutile, absurde et d'un autre âge. S'il est vrai que certaines communautés autochtones isolées du Grand Nord ou du Labrador, où il est difficile de se faire livrer de la nourriture, peuvent ressentir le besoin de chasser le phoque, ou un autre animal, pour se nourrir (et non pas pour en faire le commerce), le fait de chasser le phoque aux Îles en 2007 est insensé. Qui a besoin de chasser le phoque pour se nourrir? Les marchés d'alimentation n'existent-ils pas aux Îles? On n'est plus en 1920!
En plus, il y a des animaux d'élevage qui se font tuer quotidiennement par milliers pour satisfaire expressément les gens qui mangent de la viande, alors pourquoi tuer des animaux «sauvages» (moins sauvages que beaucoup d'humains qui ne pensent qu'à faire des guerres)?
On me répond que c'est pour faire vivre la tradition... mais alors, pourquoi utiliser une auto, un VTT ou une motoneige? Et pourtant, il y a de plus en plus de ces véhicules polluants aux Îles. Pourquoi ne pas s'éclairer à la chandelle, tant qu'à faire? C'est incohérent!
Le plaisir de tuer
Le seul plaisir de la chasse aux phoques, c'est de tuer un animal. L'homme a depuis longtemps cette fâcheuse habitude de tuer les animaux qui lui font concurrence et les gros animaux. Comme les phoques et les hommes mangent tous les deux de la morue, on tue notre adversaire, comme ça les poissons seront tous pour nous. C'est la loi du plus fort.
Et l'homme se croit maître des animaux. Mais qui donc a fait disparaître les morues ces dernières décennies? Ce ne sont pas les phoques, c'est la surpêche des hommes!
Ce n'est pas parce que le phoque mange de la morue qu'il faut le tuer. Ce n'est pas parce que le phoque ne sent rien quand on le tue qu'il faut le tuer. Ce n'est pas parce que certains s'enrichissent par la transformation des produits dérivés du phoque qu'il faut le tuer. Ce n'est pas parce que certains défenseurs de la chasse aux phoques font mal leur travail (comme le montre le documentaire de Raoul Jomphe) qu'il faut tuer des phoques en représailles. Ce n'est pas parce qu'il y a six millions de phoques dans le golfe du Saint-Laurent et à Terre-Neuve qu'il faut en tuer un seul.
Soyons un peu plus objectifs aux Îles. Il n'y a aucune raison valable de tuer un phoque, quel que soit son âge.
Les gouvernements fédéral et provinciaux pourraient très facilement dédommager les chasseurs qui revendent les peaux de phoques et les usines de transformation des produits dérivés de cette chasse pour qu'on n'en parle plus.
Quant à la chasse aux blanchons, prétendument interdite, tout le monde sait aux Îles que le braconnage existe et que les chasseurs ne se privent jamais de tuer un blanchon lorsqu'ils le peuvent. La police et la garde côtière le savent, mais c'est le silence absolu. Et quand on les appelle pour dénoncer les faits, ils ne bougent pas.
C'est ça, le désavantage d'un petit milieu fermé comme les Îles. Surtout, on n'en parle pas à la presse extérieure ou étrangère, ça ferait tellement pas

Pour comprendre Marjolaine

Bonjour Marjolaine,
Vraiment, on ne vit pas sur la même planète et nous ne comprenons pas cette problématique de la même manière. Toutefois, j'estime que votre argumentaire est conséquent avec vos opinions. En effet, vous faites partie d'AHIMSA qui prône le végétarisme et que cesse toute cruauté envers les animaux. Vous dénoncez d'ailleurs sur votre site toute consommation de viande animale.

Site où vous sollicitez des dons, bien entendu, tout en étant à but non lucratif tel qu'indiqué. Il va sans dire dans un tel contexte que vous ne pouvez être pour la chasse aux phoques ou la moindre opinion que j'ai pu émettre sur la chasse aux phoques.

Vous terminez votre commentaire en insinuant que le braconnage du blanchon est monnaie courante aux îles mais que tout le monde se tait à cause de l'OMERTA des îles. Si vous avez les moindres preuves de ce que vous avancez, je vous mets au défi de les rendre publique auprès des autorités et des journalistes. Il faut dénoncer le braconnage et les braconneurs (les noms), c'est une obligation morale de bon citoyen. Sinon, vous jouez le même jeu de désinformation que d'autres groupes d'animalistes.

Pour comprendre Ricardo!

A propos des dons: aucun organisme de défense animale francophone du Québec ne fait des millions! (Pas même plusieurs milliers de dollars!) Aucun! Si vous en connaissez, j'aimerais beaucoup savoir son nom!
AHIMSA est un organisme à but non lucratif pour la non-violence globale, autant envers les animaux, les humains que la planète. (depuis l987) . Tout le travail de notre Assoc. est fait par des bénévoles, aucun salaire n'est payé. Notre comptabilité est publique et vérifiée par les gouvernements.
Il est intéressant de remarquer que les organisme prônant la chasse font des millions: Ducks Illimités: l96 millions US - National Fish and Wildlife Federation: l97 millions US - Les dirigeants de ses groupes pro-chasse ont des salaires qui dépassent les 250 000 $ US.
Est-ce plus éthique de solliciter des dons, de faire des millions quand c'est pour faire la promotion de la chasse?
J'ai publié le commentaire de Rodrigue Leblanc qui habite les Iles de la Madeleine et qui a paru dans Le Devoir récemment. C'est lui qui affirme qu'on braconne les blancheons aux Iles et qui montre ainsi un "côté sombre" des chasseurs. Raoul Jomphe se vente d'avoir fait un film "objectif" (alors que c'est un film d'opinion). Pourquoi n'a-t-il pas fait des entrevues avec des Madelinots qui sont contre la chasse aux phoques? Il doit y en avoir d'autres comme monsieur Leblanc qui sont contre cette chasse archaique et cruelle. Peut-être ont-ils peur de parler publiquement?
J'habite en milieu rural et je sais comment il peut être difficile de dénoncer le comportement des chasseurs|braconniers quand on habite une petite communauté.
Evoluons vers la non-violence et non vers la cruauté....

Milieu rural

Marjolaine, si je comprends bien votre raisonnement, les braconniers règnent en rois et maîtres dans nos régions. Ils imposent la loi du silence auprès des autres citoyens qui veulent dénoncer le carnage. J'ai vécu très longtemps en région moi-même pour savoir que vous ne pouvez appliquer ce raisonnement à la grandeur du Québec ou même des Îles-de-la-Madeleine. Vous généralisez un problème spécifique de braconnage (rapporté par une personne dans Le Devoir) dont vous ne savez pas grand chose à l'ensemble des gens des Îles-de-la-Madeleine et des gens des régions.

Je n'ai rien à rajouter à cela sinon qu'en ce qui me concerne, c'est fin de la discussion. Ça n'a plus aucun intérêt pour moi de poursuivre sur ce ton.

Film manipulateur


La chasse au phoque devrait commencer cette semaine, en dépit de toute logique. Rien d’étonnant dans une province où une loi a été adoptée pour qu'il soit illégal de nuire à toute activité de chasse. Le Québec a ses priorités - il ne faudrait pas priver les Québécois de leur droit de trimballer une tête d'orignal mort sur le capot de leur voiture.

Une délégation canadienne est actuellement en Europe pour promouvoir un film de propagande sur la chasse au phoque financé par le gouvernement du Canada et où parait un représentant du Conseil canadien de la fourrure.


Ce film manipulateur reprend les traditionnels arguments des tenants de la chasse et de l'exploitation générale des animaux, arguant que les animaux d'abattoir souffrent encore plus, comme si la misère des uns justifiait celle des autres. On évite soigneusement de dire que ces mêmes groupes luttent depuis des années contre l’élevage intensif, les cages de batterie et les stalles de gestation. Ce film parle également du péché d'anthropomorphisme, c’est-à-dire l’attribution aux animaux de sentiments humains, dont on accuse les défenseurs des animaux, et des réflexes « natatoires », qui expliqueraient les mouvements d'un phoque tentant de se sauver après avoir été frappé. Je ne les crois pas.


Par ailleurs, après avoir égorgé un cochon en direct pour nous désensibiliser face à notre « destin de carnivore », on nous présente des pêcheurs et leurs familles accueillants. On déforme malicieusement la dénonciation internationale de la chasse au phoque en jouant au martyr qui pourtant mène une bonne vie. Mais qui les a accusés de ne pas aller à la messe le dimanche? On les aime bien, les Madelinots, et cette victimisation exagérée n’a rien à voir avec les demandes de citoyens de partout dans le monde de mettre fin à la chasse au phoque.



Une chose que ce film ne dit pas, c’est que les observateurs doivent à se tenir à dix mètres des chasseurs de phoque tandis que les chasseurs, eux, ne sont pas assujettis à cette même limite. Ils ne s’en privent pas et foncent sur les observateurs, donnant lieu à des scènes d’agression disgracieuses filmées que l’on peut facilement trouver sur Internet.



On veut faire croire que ceux que l'on qualifie péjorativement d'« animalistes » sont indifférents à la misère humaine, mais on passe sous silence que la première loi de protection de l'enfance aux États-Unis est due à l'action d'un groupe de protection des animaux.


Un représentant du Conseil canadien de la fourrure sort du contexte des phoques et fait la leçon à ceux qui portent des bottes synthétiques en invoquant que ces matières polluent. Ce qu’il n’a pas dit, c’est que le cuir doit être traité et qu’il a été établi que le processus nécessaire à son traitement, quantité d’énergie, produits chimiques et teinture y compris, est beaucoup plus dommageable pour l’environnement que sa contrepartie synthétique ou végétale. Si la fourrure n’est pas traitée, elle va littéralement vous pourrir sur le dos.


Fait à noter, on mentionne rapidement que les phoques n’avaient rien à voir avec la diminution des stocks de morue et que c’est surtout la surpêche qui en est responsable, ce que les scientifiques contre la chasse disent depuis des années. Cette affirmation est complètement le contraire de ce que le gouvernement canadien soutient depuis une vingtaine d’années pour justifier la chasse au phoque. Les Canadiens qui ont à contre-coeur accepté la chasse au phoque pour que renaisse la morue se sentiront dupés, et à juste titre.


Cessez de tuer les bébés phoques, entend-on dire Paul McCartney. On ne tue plus de blanchons, réplique-t-on dans ce film. McCartney n’a jamais parlé de blanchons! Et qu’il ait ou non une fourrure blanche, le phoque tué par les chasseurs est bien un bébé. On dit bien un bébé chat, et personne ne s’y objecte? Par ailleurs, il était tellement visible que l’on voulait provoquer un incident à l’aéroport avec Rebecca et Paul McCartney que c’en était gênant.



Les chasseurs de phoque se plaignent qu’on les traite de barbares! Certainement, si l’on en croit le témoignage de l’ex-chasseur de phoque Michael Dwyer, dans son livre Over the side, Mickey. Certains extraits de ce livre ont de quoi lever, ou briser, le cœur.


(http://www.kindtranslators.com/fichier_joint/Traduction/14-Document_Fr.doc)


Le pire est la présentation fausse de Rebecca Aldworth et un montage d'images qui veut faire croire qu'elle a provoqué la souffrance d'un phoque pour faire de l'argent. Vous trouverez ci-joint un lien menant à la réponse de Rebecca Aldworth, en français, face à ces accusations : http://www.hsicanada.ca/phoques/lefilm.html. Le gouvernement canadien a entrepris une campagne de diffamation contre Rebecca Aldworth.


Voilà un film de propagande qui lance de grandes affirmations superficielles et biaisées auxquelles des intervenants ou des scientifiques ont répondu ailleurs mais, bien entendu, on a choisi de les ignorer. C’est à se demander, en entendant certains intervenants jouer aux professeurs et avoir la prétention d’aller faire la leçon aux Européens, comment l’équilibre entre les espèces a pu se maintenir avant leur arrivée. Les droits ne s’appliqueraient qu’aux humains? Déclaration attardée et qui témoigne bien de l’arrogance de l’homme et de son ignorance de la question des droits des animaux, qui, on l’aura compris, porte sur leurs conditions de vie et non pas sur la possibilité de leur faire faire des études en journalisme de l’environnement.



Le Canada a l’occasion de transformer une activité que la majorité des Canadiens et des citoyens partout dans le monde réprouvent, en quelque chose dont nous pourrions tous être fiers. Ce ne sont pas les suggestions qui manquent, mais le gouvernement s’entête.


Je vous joins certains documents récemment traduits, pour votre information si vous avez le goût de lire ou encore pour les transmettre, ou encore pour nos amis et collègues en Europe qui sauront bien s'en servir.



Pour terminer, je vous encourage fortement à lire l'enregistrement électronique de la première session du Comité permanent des pêches et des océans (disponible aussi en anglais), le 12 décembre 2006, où Rebecca Aldworth et David Lavigne, scientifique de l'IFAW sont, en vain, allés témoigner.



http://cmte.parl.gc.ca/cmte/CommitteePublication.aspx?SourceId=188524&Lang=2&PARLSES=391&JNT=0&COM=10480


http://jacobdaniel.neufblog.com/parole_d_animaux/2007/03/chasse_au_phoqu.html#comments

lien défectueux

Votre premier lien ne fonctionne pas Monsieur Gauthier.
Pour le Comité permanent des pêches et des océans je trouve cela très intéressant. De plus, j'estime que Phoques, le flm, prend parti pour la chasse aux phoques et ne s'en cache pas. Tant dans le film, que devant le comité, nous avons la preuve qu'un bras de fer important s'est amorcé depuis deux ans entre groupes animalistes et les chasseurs. Je trouve que cela est sain. Il était temps que nous, le public, puissions connaître les deux côtés de la médaille. Ce qui se passe enfin. J'estime en tout cas, à la lecture du procès verbal du Comité permanent des pêches et des océans que nos élus font un excellent travail. Ils posent de bonnes questions et confrontent de manière intelligente Rebecca Aldworth sur ses méthodes de tournage. Votre plus illustre représentante aurait tout intérêt à changer de stratégie pour se faire mieux entendre de la classe politique. Elle se présente devant le comité en affirmant que c'est inutile et que leur idée est faite de toute façon. C'est certain qu'en agissant ainsi, elle va s'en faire des amis de tous les membres du comité. Merci en tout cas de ces liens monsieur Gauthier (ceux qui fonctionnent), cela ne vient que confirmer la véracité de tout ce que l'on a pu voir dans Phoques, le film.
Et si le film est diffamatoire, le Humane Society a bien les moyens de poursuivre les fautifs. Jusqu'à présent, rien n'a été fait en ce sens ou en voie de l'être. Avez-vous des informations à cet effet?

Respect de la vie

il faut arrétez cett chasse.
A 3 semaines un phoque reste un bébé phoque.

http://www.youtube.com/watch?v=xDKEqgkp20U&mode=related&search=

Jojo

Mme Jojo, vos commentaires anonymes ont été retirés car ils étaient incompréhensibles. Vous portiez des accusations sans preuves. De plus, vos accusations, ce n'était pas claire, portaient soit sur La Vie Rurale soit sur le film Phoques, le film, soit sur d'autres commentaires. Bref, pas clair. Nous vous invitons à être plus précise et étayer vos propos de preuves. Merci.

Commentaires anonymes

Désolée, mais je n'ai pas posté de commentaires anonymes, et je n'ai pas porter "dans mes interventions" des accusations, mais seulement des questionnements . Bon enfin, passont!

Pour Ricardo

En passant Ricado, je voulais vous dire que même si je n'ai pas les mêmes opinions que vous, je tiens quand même à vous dire que j'apprécie que les lecteurs puissent intervenir pour laisser des commentaires! Un point positif quand même!

phoque

ca ne sert a rien de nous mépriser

Commentaires douteux

Je voudrais seulement préciser, comme l'a dit un autre opposant à la chasse plus haut, que le livre Over the side date de 10 ans. Pourquoi l'utiliser comme argument lorsqu'on sait que la situation a changé depuis. De plus, l'opinion d'un chasseur ne représente pas l'opinion de tous les chasseurs. D'ailleurs, pourriez-vous laisser les Madelinots tranquilles? Informez-vous un peu! Seulement 10% des prises se font aux Iles alors que 70% se font à Terre-Neuve. On n'entend pourtant parler que des chasseurs «barbares» des Iles. Peut-être qu'il est plus facile d'attaquer une petite communauté. Pour ce qui est des prétendus assauts des chasseurs envers les animalistes sur la banquise, comment voulez-vous réagir quand on vous traite d'assassin, de barbare et de fou sanguinaire? Les chasseurs font leur travail, un point c'est tout. Peut-être que si vous vous mettiez à leur place, vous pourriez comprendre. D'ailleurs, tous les photographes et caméramans animalistes sont en fait dans l'illégalité puisque, selon la loi, une signature de ceux qu'on filme ou photographie est exigée pour diffuser les images. Une autre bonne raison pour courir après ces bonhommes rouges : les informer qu'ils enfreignent la loi. En fait, si vous voulez vraiment protéger des animaux, penchez-vous plutôt sur les animaux en voie de disparition. Il y en a des millions d'espèces, aussi sinon plus mignonnes que les « bébés phoques » et la plupart d'entre eux vont disparaître à cause de la pollution. Commencez donc par diminuer votre émission de gaz à effet de serre, comme les tonnes produites par les hélicos et jets de vos copains les animalistes, et à produire moins de déchets. Ce serait une bien meilleure façon de «sauver» les phoques, même si ils ne sont aucunement en voie de disparition! Pour ceux qui disent que la chasse aux phoques est facile à remplacer pour le Canada et que de toute façon elle ne rapporte pas beaucoup eh bien encore là, informez-vous. La chasse aux phoques rapoorte des millions chaque année au Canada et si elle n'est pas si prospère, c'est à cause des groupes animalistes et leur désinformation. Non seulement la viande peut être utilisée mais la peau est d'excellente qualité et beaucoup moins dangereuse pour les animaux que celle de panthère des neiges et autres animaux en vraie voie de disparition. L'huile est très nutritive, contient énormément d'omega-3, mais aussi un autre acide gras nommé ADP qu'on retrouve très rarement. Le collagène est d'une extraordinaire qualité et peut être utilisé pour aider des humains (un autre animal mignon), surtout les grands brûlés qui n'auront peut-être pas besoin de vivre le reste de leur vie défigurés. Maintenant, pour ce qui est de la mise à mort brutale (!!!) des phoques, l'utilisation du hakapik a été proclamée la méthode la moins souffrante par la commission Malouf, composée de vétérinaires reconnus et de partout dans le monde (il n'ont sûrement pas été corrompus par le gouvernement canadien, désolée pour vous). Je vous rappelle aussi que cette commission a été demandée par votre amie Brigitte Bardot. Et pour les vidéos que vous nous proposez, comment savoir si ce ne sont pas des chasseurs payés par les groupes animalistes, comme le film des années 1960 qui a provoqué toute cette controverse? La chasse aux phoques a changé mais pas la cupidité des hommes. Une autre chose, si vous savez qu'on ne chasse plus le blanchon depuis 1987, pourquoi encore l'utiliser comme emblème? Parce qu'on pourrait bien vous accuser de fausse publicité. Sur ce, je vous laisse réfléchir et vous propose de demander à vos riches patrons animalistes pourquoi ils ne vont pas discuter ouvertement et objectivement avec les chasseurs au lieu de les éviter, parce qu'on pourrait croire qu'ils ont peur ou peut-être même quelque chose à cacher qui sait.

La fin de la chasse au phoques est proche

Evidemment, les médias du moment ont peu de sympathie pour les défenseurs des animaux, qu’on appelle les animalistes. On les accuse d’anthropomorphisme, de sensiblerie et d’utiliser les images pour persuader l’opinion. Quelle horreur comparée à l’exploitation des animaux cruelle et barbare ! Heureusement, d’autres personnes comprennent que les émotions et la sensibilité sont le propre et le meilleur de l’homme, bien que je ne doute pas que certains animaux soient capables de sentiments. Pourquoi vouloir le nier ? Parce que cela facilite l’exploitation des animaux et nous excuse d’agir avec cruauté. Les Européens se consternent de ce vaste massacre de mammifères marins. Ils devraient s’occuper de choses plus sérieuses, comme la misère humaine, la seule misère qui compte. Vraiment ? Les Belges, qui sont en passe de bannir l’importation des dérivés du phoque, voient la cruauté quand elle se présente à eux, mais pas les journalistes Canadiens. C’est faire insulte à l’intelligence que de les croire manipulés par les puissants groupes de défense des animaux. Comme eux, je ne suis pas dupe, PETA et la Société humaine des Etats-Unis ont leurs torts d’amasser des millions, et de faire trop de compromis avec les exploiteurs. Ils devraient être bien plus radicaux qu’ils ne le sont, étant donné l’échelle du massacre.

La vérité, c’est qu’on veut créer une nouvelle économie globale, basée sur l’exploitation des phoques, ce qui permettra de faire vivre quelques populations de l’Atlantique. N’y a-t-il pas d’autres activités plus lucratives, moins violentes à développer ? L’écotourisme ? Est-ce que les autochtones, si sollicités par le gouvernement pour soutenir la chasse, ne peuvent donc pas évoluer, eux aussi, vers des pratiques moins brutales. Après tout, ils ne vivent pas dans les musées, beaucoup ne dépendent plus de la chasse pour leur survie. Les maisons ont remplacés les igloos et les motoneiges vont plus vite que les chiens de traîneaux, de plus, les avions et les bateaux permettent d’amener les produits de base. Cette chasse au phoque (de subsistance ??), qu’on nous présente comme une tradition locale, un patrimoine, si elle existe bien, ne ressemble pas à la chasse commerciale. Encore et toujours, les pseudo écologistes à temps partiel, les environnementaux anthropocentriques, utilisent la cause autochtone comme stratégie pour défendre la chasse commerciale, et c’est indigne.

David Ruffieux
7275 Sherbrroke est
P.O. 49125 H1N 1E9 Montréal
FAX. 1(806)-214-0773
514-573-0502

vive la chasse au phoque

Les ti papoute qui défende les animaux sont des faible. Un jour je suis allé a la chasse au phoques et j'en ai abattu un. Les accusation portée aux madelinois sont totalement injustifier. Les animalistes mange du poulet qui a été abattu peut-être plus sauvagement que les phoques abattu par les chasseur.