En entrevue sur le réseau TVA plus tard, il a dit : «...maintenant, il faut que je règle ça... je dois laver mon honneur». Que je sache, à aucun moment l’honneur de maire n’a été remis en cause. Il a été réélu haut la main et on en a plus entendu parler. Pourtant il poursuit en disant «Je suis le premier magistrat de la Ville de Québec, les gens doivent être sûrs de mon intégrité et elle l'a mise faussement, mensongèrement en doute». Cela ressemble à un détournement de l’attention médiatique par rapport à Clotaire vous ne trouvez pas? Est-ce que Julie Lemieux, ancienne journaliste du journal Le Soleil, est écoutée par le maire Régis Labeaume? Je doute fort qu’elle lui ait suggéré une telle tactique.

Avant de partir en guerre contre Le Devoir, est-ce que le maire pourrait prendre des petites vacances et se faire oublier un peu. Je ne connais personne qui a remis en doute son intégrité à la suite de ces articles. Personne! Cette triste histoire ne peut être que deux choses :

- Une réaction revancharde de quelqu’un qui s’est senti blessé, trahi par une journaliste qui était aussi la fille d’un ami. Elle est journaliste, alors elle a tout à fait le droit de questionner.

- Un détournement de l’attention médiatique par rapport à Clotaire Rapaille

D’une façon ou d’une autre, c’est gaffe par-dessus gaffe. Avant d’en commettre davantage, je le répète, des petites vacances seraient bénéfiques histoire de se faire oublier un peu et revenir en s’attaquant à des dossiers plus constructifs.

Profitez du congé pascal pour pardonner à ceux qui vous ont fait du mal, monsieur Labeaume, et sourire à la vie. Vous avez un poste important, de grands défis à relever, pourquoi perdre votre temps dans des dédales judiciaires stériles. Vous connaissez notre système judiciaire…

Joyeuses Pâques quand même.