Démission de la vice-première ministre du Québec
Politique
Nathalie Normandeau
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Nathalie Normandeau, vice-première ministre du Québec, va annoncer officiellement sa démission vers 16h30 aujourd’hui. En plus d’être vice-première ministre, elle était députée, ministre des Ressources naturelles et de la faune et ministre responsable du Plan Nord. C’est beaucoup pour une seule personne. Ces derniers mois, la vice-première ministre semblait plus fatiguée. Elle a même fait un malaise en public à Saint-Joseph-de-Lepage le 7 juillet 2011, signe d’une fatigue persistante.
Il faut dire que depuis sa première élection au provincial en 1998, à l’âge de trente ans, Mme Normandeau a grimpé les échelons du pouvoir à la vitesse grand V avec tout ce que cela comprend d’efforts et de sacrifices. N’oublions pas qu’elle est devenue vice-première ministre avant l’âge de quarante ans.
Avant de devenir députée, elle a été mairesse de Maria en Gaspésie. Ses premiers mandats ministériels furent ministre déléguée au Développement régional et au Tourisme et ministre des Affaires municipales.
C’est aussi elle qui a géré le dossier des gaz de schiste. Là, au niveau de l’opinion publique, ça s’est moins bien passé. Le gaz de schiste est contesté dans son exploration, son exploitation et sa nécessité.
Il y a eu aussi ces dernières années, des événements personnels difficiles : une rupture amoureuse médiatisée et le décès de son collègue Claude Béchard.
Des raisons personnelles seront sans doute évoquées pour expliquer cette démission. Mme Normandeau a bien servi le Québec depuis treize ans en politique provinciale. Cela représente de nombreux sacrifices, plus que ce que la plupart d’entre nous serions prêts à accepter.
Il ne nous reste plus qu’à souhaiter à Mme Normandeau de prendre le temps de savourer la vie et d’être heureuse.