Les croisés du maire Tremblay
Saguenay-Lac-Saint-Jean
Depuis que Jean Tremblay, maire de Saguenay, a annoncé qu’il allait en appeler du jugement du Tribunal des droits de la personne le sommant de cesser la prière lors du conseil municipal et retirer le crucifix de la salle, les appuis se manifestent. Pour lui, plus questions que ce soit les taxes qui paient pour sa croisade en faveur de la prière. Désormais, ce sont des dons volontaires qui serviront la cause. 24h après l’annonce, près de 10 000$ ont été amassés. Le maire Tremblay a trouvé des croisés dirait-on.
D’ici à ce que la cause soit amené en appel, la prière va continuer à se faire à l’hôtel de ville. Le public, religieux ou pas, en accord avec la cause du maire peut donner de l’argent via une ligne téléphonique au 1-800 ou à travers le site Internet de Saguenay. Les citoyens ou gens de passages peuvent aussi faire des dons dans les bureaux d’arrondissement et points de services municipaux, rapporte la Presse canadienne.
Tout excédent qui ne servirait pas à l’appel, sera versé aux démunis. Pour l’instant, le plaignant Yves Simoneau et le Mouvement laïque québécois ne reçoivent pas la somme compensatoire de 30 000$ que le Tribunal des droits de la personne a demandé à la ville de débourser.
Jean Tremblay, conteste ce jugement et affirme que la prière fait partie des traditions et valeurs dans plusieurs villes du Québec. De plus, Jean Tremblay estime que ce n’est pas lui qui a commencé la croisade, mais les plaignants dans cette affaire, estimant que c’est sans doute la première fois dans l’histoire du monde qu’on condamne et qu’on impose une somme compensatoire pour avoir fait une prière.
Je rappellerai que tu temps de l’ex Union Soviétique, entre autre exemple, bien des gens ont payé de leur vie le fait de vivre leur religion au grand jour. C’est beaucoup plus cher payer qu’une réprimande d’un tribunal. N’exagérons rien monsieur Tremblay!