Petite marée noire dans le Saint-Laurent
Montérégie
Les États-Unis ont leur marée noire dans le golfe du Mexique, nous avons la nôtre dans le Saint-Laurent ce matin. Rien de comparable, on ne parle pas de catastrophe environnementale, mais d’une situation sérieuse causée par un vraquier de la compagnie CSL qui a frotté la berge de la Voie maritime du Saint-Laurent lundi soir. Le réservoir à essence s’est éventré et le diésel s’est répandu dans la Voie maritime. Le vent et les orages seraient la cause de ce déversement, mais ça reste à confirmer. Ce déversement est une première en cinquante ans sur la Voie maritime du Saint-Laurent.
Le problème est survenu près de l’écluse Côte-Sainte-Catherine, au sud de Montréal. Des travaux pour récupérer le diésel sont déjà en cours et une estacade a été déjà installée. La nappe de diésel entoure le bateau et les techniciens et plongeurs d’Urgence-Environnement de la Montérégie sont là pour tenter de la circonscrire. Les médias RDI et LCN suivent les opérations, souvent en direct, actuellement.
Pour parvenir à bien circonscrire la nappe de carburant, l’agence QMI a interrogé Yvan Tremblay, porte-parole d’Urgence-Environnement, qui a affirmé qu’un vol en hélicoptère sera nécessaire pour évaluer l’étendue exacte de nappe de carburant. Selon les premiers estimés au niveau du sol autour de l’écluse, elle serait de 500 mètres par 500 mètres.
Les travaux pourraient durer quelques jours avant un retour quasi-total à la normale. D’ici là, certaines municipalités telles Candiac et Laprairie surveillent leurs usines de filtration. La Voie maritime demeure fermée pour le moment.