Pénurie de logements dans plusieurs régions du Québec
Logements
Des logements locatifs, il en manque dans certaines régions. Certains types de logements locatifs sont même extrêmement rares. C’est le cas des logements familiaux à prix modiques qui sont devenus quasiment inexistants. Les endroits où la pénurie est la plus criante pour ce dernier type de logement : L’Abitibi-Témiscamingue, la Côte-Nord, Montréal et la Capitale-Nationale. Pourtant, dans la Capitale-Nationale et la région de Montréal, le taux d’inoccupation a augmenté.
Ces données ont été publiées dans le Rapport sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL). « Malgré la hausse des taux de logements inoccupés dans plusieurs régions, il est beaucoup plus difficile de se loger partout au Québec que ce n'était le cas avant 2000 », a expliqué par un communiqué le coordonnateur du Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), François Saillant. En dix ans, le coût moyen d’un quatre pièces et demie a grimpé de 34% au Québec et de 37% à Montréal.
Le FRAPRU a profité de la publication de la SCHL pour occuper trois bureaux du ministre québécois de l’Habitation, Laurent Lessard, pour qu’il accepte de rencontrer l’organisme d’ici la période des vacances des fêtes. Ces bureaux étaient ceux de Montréal, Québec et Thetford Mines. Laurent Lessard a accepté de rencontrer le FRAPRU le 20 décembre prochain. L’objectif de la rencontre est de discuter d’investissements dans la construction de logements sociaux et que cela soit perceptible dans le prochain budget du gouvernement de Jean Charest.