L’agrile du frêne arrive à Montréal
Forêt
Frêne rouge
Source image : Wikipedia
Steven Katovich, USDA Forest Service
L’agrile du frêne est un insecte exotique envahissant d’un demi centimèntre de longueur, de couleur vert émeraude et cuivré et qui s’attaque aux frênes. Il est originaire d’Asie, est apparu au Canada en 2002 et est à l’origine de la mort de millions de frênes aux Etats-Unis et au Canada depuis. Jusqu’à présent, le Québec était épargné. Or, voilà que l’insecte est apparu dans quatre frênes sur l’Île de Montréal dans l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve le 21 juillet.
Comment reconnaître un frêne inffecté? Sous l’écorce, à la base de l’arbre d’abord, on trouve sur le bois des galeries. Ces galeries bloquent la montée de la sève dans l’arbre qui meurt. L’agrile du frêne attaque toutes les variétés de frênes, mais est inoffensives pour les autres arbres, les animaux et les humains. «L’agrile du frêne représente une forte menace pour la forêt urbaine de Montréal qui compte quelque 45 000 frênes, soit environ 20 % des arbres de rues et même 30 % dans certains arrondissements», a expliqué Jacques Audette, spécialiste du Programme de l’agrile du frêne à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), à l’Agence QMI.
Outre l’île de Montréal, on retrouve des frênes dans toutes les forêts du sud du Québec. Ce qui se passe sur l’île de Montréal est donc une très mauvaise nouvelle pour les frênes au Québec. Il y en a trois principales variétés selon le site http://www.arboquebecium.com/les_arbres_indigenes.html
1- Frêne noir
2- Frêne blanc
3- Frêne rouge
Les frênes infectés à Montréal sont sur la rue Notre-Dame près du port, a confirmé Denis Quirion, directeur des grands parcs et du verdissement à la Ville de Montréal, à l’Agence QMI. «Un plan d’intervention complet sera alors mis en place par la Ville, a rajouté ce dernier. Nous pourrions abattre les frênes infectés et les remplacer par d’autres espèces, ou les traiter par injections de pesticides.» L’agrile du frêne n’a pas de prédateur naturel au Québec.
Il ne faut pas laisser la situation se détériorer. Dans la région de Windsor, en Ontario, 80 à 90% des frênes sont morts depuis 2002.
