La Vie rurale / Articles / Laurentides / Rimouski se questionne sur le départ de Québec de l’UMQ

Rimouski se questionne sur le départ de Québec de l’UMQ

Municipalités

Marc Gascon

Marc Gascon, président de l'UMQ et maire de Saint-Jérôme

Source image : http://www.umq.qc.ca

Éric Forest, maire de Rimouski dans le Bas-Saint-Laurent, ne comprend pas le comportement de Régis Labeaume qui a décidé de claquer la porte de l’Union des municipalités du Québec (UMQ). Les raisons invoquées concernent un doute sur le sens éthique du nouveau président, Marc Gascon, maire de Saint-Jérôme dans les Laurentides.

« Nous sommes 42 maires du Québec à siéger à l’UMQ, et moi, je n’ai aucun doute sur l’intégrité des gens qui sont autour de la table. Alors ça, ça me touche profondément », a commenté le maire Forest lorsqu’interrogé par le Journal de Québec. Pour Monsieur Forest, les explications du maire de Saint-Jérôme à l’ensemble des membres de l’UMQ furent satisfaisantes pour tous sauf pour Régis Labeaume. « Il m’a appelé le matin même de l’annonce de sa décision. Alors, disons que nous aurions aimé le savoir avant et pouvoir en discuter. Je ne comprends pas et je ne trouve pas qu’il y avait lieu de quitter le navire », a ajouté M. Forest dont les propos sont rapportés par Le Journal de Québec. Pour le maire de Rimouski, les enjeux qui attendent le monde municipal nécessitent une grande solidarité et non la division.

 

De son côté, Marc Gascon, président de l’UMQ, réclame la nomination d’un commissaire à l’éthique pour le monde municipal. Plusieurs villes membres de l’UMQ vivent avec des présumées irrégularités dans leur administration : Saguenay, Terrebonne, Mascouche. Et Montréal direz-vous? Montréal n’est pas membre de l’UMQ, elle a claqué la porte il y a quelques années déjà. Ayant lui-même goûté à la rumeur, Marc Gascon est prudent avant de condamner qui que ce soit. Pour lui, il y a beaucoup d’allégations, de rumeurs, mais peu de preuves irréfutables d’irrégularités.

 

Ceci étant dit, il est nécessaire pour le président de l’UMQ de modifier le projet de loi 109 sur l’éthique et la déontologie en matière municipale afin d’y inclure un commissaire à l’éthique. Ce dernier pourrait conseiller les élus municipaux et émettre des avis pour des questions et obligations par rapport au code d’éthique. Les députés provinciaux devraient également bénéficier d’un tel commissaire, sinon, ce serait deux poids deux mesures. Les élus provinciaux se doivent d’être aussi bien encadré que les élus municipaux en matière d’éthique.

Commentaires