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Qu'il fait bon vivre à Repentigny

Lanaudière

Nouvelle à prendre avec un grain de sel, mais néanmoins intéressante en cette époque où l'individualisme recule un peu au profit du communautaire. Et si bonheur était dans la communauté ? Pourquoi pas. Voilà pourquoi un premier palmarès des villes les plus heureuses de l'IRB (indice relatif de bonheur : www.indicedebonheur.com ) a publié son palmarès des villes les plus heureuses au Québec. La championne est Repentigny dans Lanaudière.

Son IRB moyen est de 79,80, devançant largement la deuxième, Rouyn-Noranda, qui arrive deuxième avec 77,40 et Drummondville avec 77,20. Mais qu'est-ce que l'IRB au juste ? C'est une enquête sur les villes où l'on sonde le bonheur. Puis, on en fait une référence utile pour évaluer la qualité de vie. L'échantillon utilisé est de 9330 répondants.

La devise de Repentigny, ville des Cowboys Fringants, est Service, culture, loisirs, nature ! La ville a réellement établi une dynamique réelle avec ces quatre pôles.

Les principales qualités de cette ville selon l'enquête:

 

  • Ville qui a créé un réel dynamisme en atténuant sa dépendance à Montréal ;

  • Climat positif et une population mobilisée ;

  • Positionnement qui encourage les familles et leur propose des activités et équipements ;

  • Situation de plein emploi avec un taux de chômage inférieur à 3% ;

  • Revenu annuel moyen supérieur de 9% à la moyenne Québécoise (32309$ vs 29499$).

  • Développement industriel, commercial et résidentiel important et infrastructures pour soutenir le tout ;

  • Fusions municipales réalisées volontairement dans la sérénité ;

 

Il est intéressant de noter que Terrebonne et Rimouski ont aussi des IRB moyens qui sont supérieurs à 77.

Pour Repentigny on peut comprendre, mais Rouyn-Noranda ! Et pourtant, c'est la deuxième ville où la qualité de vie est la meilleure au Québec. La distance avec les grands centres pourraient elle contribuer au bonheur ? Pourquoi pas. Voici les éléments positifs qui en ressortent :

 

  • Capitale régionale qui assure une stabilité d'emploi et lui procure les institutions et les services gouvernementaux;

  • Le secteur minier, important là-bas, qui est en plein essor;

  • un solde migratoire presque nul pour une région éloignée;

  • un faible taux de décrochage scolaire;

  • un bon accès à des soins de santé de qualité;

  • des infrastructures culturelles et sportives de premier plan;

  • une nature omniprésente et proche;

  • une équipe de hockey qui fait sa fierté, les Huskies.

 

Quant à Drummondville, qui arrive en troisième position, terminé le temps où la revue humoristique Croc en faisait ses choux gras.

La ville du Centre-du-Québec peut compter sur ces points positifs :

 

  • affiche le plus haut taux d'entrepreneurship au Canada pour les villes de moins de 100 000 habitants;

  • possède le coût d'implantation industrielle le plus bas;

  • présente un solde migratoire positif de 3 820 travailleurs par jour;

  • s'affirme dans le domaine culturel et sportif avec des événements uniques qui débordent les frontières Québécoises.

 

Puis, il y a les villes qui performent moins bien. N'allez pas penser que ce sont des enfers. On retrouve Saint-Jean-sur-le-Richelieu en queue de peloton. Pourtant, je suis natif de cette ville et j'y retourne souvent car j'y ai des amis qui y vivent toujours. On est loin du taudis, de l'enfer urbain ou je ne sais quoi. C'est juste qu'il y a effectivement de l'amélioration à faire. Tout comme Saguenay et Saint Jérôme, l'IRB moyen de ces villes est inférieur à 74.

Comme chaque palmarès a ses gagnants, il a aussi ses perdants, et dans le cas présent, les villes de Saguenay, Saint-Jean sur Richelieu et finalement Saint-Jérôme ferment la marche avec des IRB moyens inférieur à 74,00.

Pour Saguenay, la crise de la forêt et son isolement y sont pour quelque chose, mais pour les deux autres villes les raisons sont plus difficiles à cerner. Quelques pistes de solutions :

 

  • Services de santé déficients ;

  • Ratio médecins et spécialistes sous la moyenne québécoise ;

  • Infrastructures qui supportent mal la croissance ;

  • Population moins scolarisée ;

  • Décrochage scolaire plus élevé ;

 

L'IRB moyen tire ses résultats d'une enquête réalisée entre le 14 novembre 2006 et le 30 mars 2007 auprès de 9330 répondants. La marge d'erreur est de 1,04%. C'est le premier palmarès du genre à voir le jour avec autant de précision et de fiabilité.

Pour connaître le palmarès complet : www.indicedebonheur.com

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