Le vin en Chine : explosion du marché du faux
Agroalimentaire
Il n’y a pas que dans l’art qu’on fait du faux. Le vin, produit agroalimentaire de luxe, est susceptible d’alimenter le marché du faux, particulièrement en Chine, nous apprend l’AFP dans une dépêche du 10 août 2011. Après les montres, les sacs, voici les contrefaçons de grands crus français.
On contrefait d’abord et avant tout, les grands vins. On retrouve plus de bouteilles de Château Lafite 1982 en Chine qu’il n’en a été produit en France cette année là. Il faut dire que certains Chinois sont prêts à payer 5400 euros pour une telle bouteille, ce qui attise l’ambition des faussaires. Méfiance donc. Le vin en Chine est un marché d’investisseurs et non de connaisseurs. « C’est une consommation d’image, absolument pas du goût », a déclaré à l’AFP Romain Vandevoorde, importateur de vin à Pékin.
Certaines bouteilles sont des contrefaçons grossières avec des coquilles dans le texte que le consommateur chinois ne reconnaîtra pas, ne lisant pas le français. On retrouve ainsi, nous apprend Romain Vandevoorde, des Chatelet Latour, Château Laffite etc.
Mais, parfois, les contrefaits sont plus difficiles à trouver. Par exemple, on retrouve sur des sites de vente en ligne, de vraies bouteilles vides de grands crus, que les faussaires vont remplir avec du bordeaux, par exemple, de moins grands crus. On parle ici de second remplissage. Certaines copies sont d’ailleurs confondantes, même pour les plus grands connaisseurs.
contrefaçon chinoise
claude Lada
Mardi 16 Août 2011 08:57:32