Départ surprise du recteur de l’UQTQ
Mauricie
Ghislain Bourque, recteur de l’Université de Trois-Rivières (UQTR), a annoncé qu’il quittait son poste de recteur pour prendre sa retraite. Beaucoup de gens sont étonnés car Monsieur Bourque débutait un second mandat depuis le printemps dernier. Environ six mois plus tard, il annonce son départ pour le mois d'août 2011. «J'avais signifié au comité que je n'irais pas jusqu'au bout du mandat de renouvellement. Il était clair que je ne me rendrais pas à cinq ans de services supplémentaires.» a-t-il expliqué au journal Le Nouvelliste.
C’est lundi que le recteur a fait l’annonce de son départ aux cadres et au personnel et par la suite, il l’a annoncé officiellement en conférence de presse. Une journée chargée en émotions il va sans dire. Monsieur Bourque cumule 35 ans de services à l’UQTR dont six ans à titre de recteur. Il a aussi été, de 1998 à 2005, vice-recteur à la recherche de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Les raisons de son départ sont personnelles «associées à la famille, à l'âge et à la disponibilité de penser aussi de temps en temps de façon un petit peu plus relâchée.» rapporte Le Nouvelliste.
Pourquoi s’il voulait partir, avoir accepté un second mandat tronqué? Pour mener à biens certains projets, selon Ghislain Bourque, comme la campagne de financement, le plan stratégique et la restructuration académique. Sur ce dernier dossier, il avoue sa déception et affirme que le dossier ressurgira certainement. Voilà un dossier qui aurait accaparé un recteur pour cinq bonnes années supplémentaires.
C’est toutefois le bon moment de quitter pour le principal intéressé qui estime laisser l’UQTR en bon positionnement dans le monde universitaire québécois. Pourquoi? Parce que, selon son analyse, l’UQTR répond aux besoins de clientèles diverses et au rendez-vous, qu’elle est en bonne santé financière et que ses programmes d’études se sont développés tout comme ses pôles de recherches. Le plan stratégique est appliqué et la campagne de financement se déroule bien.
