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L’asclépiade, une plante dont il faut se méfier

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Asclépiade

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Source image : MAPAQ

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) et le Centre Antipoison du Québec (CAPQ) ont émis un communiqué aujourd’hui mettent en garde la population à propos de la toxicité de l’asclépiade. Il y a un danger potentiel à la consommer, surtout chez les gens ayant des problèmes cardiaques.

On retrouve l’asclépiade dans plusieurs régions du Québec et elle est considérée comme une plante toxique tant pour les animaux que pour les humains. La vigilance est de mise puisque dans certains marchés publics on la vend comme plante ornementale et… comestible. Pourtant elle contient des toxines et il faut la cuire selon des indications bien précises pour la rendre comestible.

 

Pour ma part, je dirais qu’il vaut mieux éviter de la consommer. En effet, dans le communiqué du MAPAQ aujourd’hui on mentionne que son degré de toxicité peut varier en fonction de la partie de la plante consommée, de la saison, et même de la région où elle pousse. Mieux vaut éviter donc. Toutefois, si vous ne pouvez vous en empêcher, comment savoir que vous vous êtes intoxiqué avec l’asclépiade? Quelques heures après l’ingestion, vous aurez des nausées, vomissements et diarrhée. Ces symptômes apparaissent dans les 24 heures.

 

Drapeau rouge pour les gens souffrant de troubles cardiaques car l’asclépiade contient des cardénolides, des substances apparentées à la digitale, qui peuvent provoquer des troubles cardiaques dont, dans les cas les plus graves, un arrêt cardiaque. Les gens ayant d’office des troubles cardiaques sont plus susceptibles de développer des complications de ce genre.

 

Le MAPAQ suggère que si vous avez des symptômes liés à la consommation d’asclépiade (palpitations, maux de ventre, troubles gastriques), communiquez avec le Centre Antipoison (1-800-463-5060) ou présentez-vous à l’urgence de l’hôpital de plus près. Après examens de laboratoire, si vous êtes intoxiqué, vous pourriez recevoir un antidote.

 

Chaque année au Québec, on dénombre quelques cas d’intoxication à l’asclépiade.

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