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La Tuque vertement critiquée sur sa présentation générale

Mauricie

Normand Beaudoin, maire de La Tuque

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http://www.ville.latuque.qc.ca/vlt/

La Ville de La Tuque, en Haute-Mauricie, est sale et male exploitée selon un expert en tourisme. C’est dit par Rick Strubbe, un spécialiste en développement touristique, qui était de passage dans cette ville cette semaine. Le journal Le Nouvelliste rapporte l’anecdote qui fait du bruit auprès des autorités de la ville. «Je suis désolé de voir que rien n'a changé à La Tuque depuis mon dernier passage il y a cinq ans. Il y a trop de vitrines dégueu et de panneaux de signalisation sans aucun rapport. La ville est sale, il y a du sable partout. Je le dis sincèrement, ça m'a choqué», a dit ce responsable des événements et des relations publique à la Chambre de commerce et de tourisme de la Vallée de Saint-Sauveur dans les Laurentides.

Rick Strubbe s’est présenté à La Tuque en se faisant passer pour un entrepreneur qui désire construire un hôtel dans la région. «Les gens me disaient: Quoi? Un hôtel de luxe à La Tuque, ben voyons donc, ce n'est pas sérieux!» a-t-il dit selon Le Nouvelliste. L’expert en tourisme lance un défi à la population pour que chacun fasse sa part et soit plus fier de sa ville. Et, point positif dans la conférence, La Tuque a un bon potentiel de développement touristique, reste aux gens de la place d’y croire et de prendre les moyens pour y parvenir. «Gardez en tête que votre plus grande richesse est sans doute la chasse. Les Européens et les Asiatiques rêvent de visiter une région avec tant de richesses naturelles, une si belle rivière, un centre de ski et un barrage hydroélectrique, le tout au centre-ville.», a lancé Rick Stubbe

Le maire de La Tuque, Normand Beaudoin, a tenu à réagir à la petite tempête médiatique qui a suivi cette allocution de Rick Stubbe. Nous citons ici un article paru aujourd’hui dans l’Écho La Tuque/Haut-Saint-Maurice : «Je me suis levé au déjeuner de la Chambre pour dire à M. Strubbe qu’il ne s’était pas fait un ennemi, mais plutôt un allié. Ce que je trouve dommage dans toute cette histoire, c’est de la façon dont la nouvelle est sortie, ça ne rend pas justice à la qualité de la conférence qu’on a eue mercredi matin. C’est vrai que certains propos ont été durs, mais c’est correct. Nous en prenons bonne note et nous allons nous améliorer. (…) Ce que j’ai retenu de cette conférence et je ne suis pas le seul, c’est que nous avons beaucoup de potentiel chez nous pour développer notre industrie touristique, et c’est en travaillant ensemble que nous pourrons le développer. Ces propos s’inscrivent tout à fait dans la vision du nouveau conseil municipal. (…) Je trouve juste dommage que la seule chose qui fait la manchette, c’est que La Tuque est sale cette semaine, ce qui est tout à fait normal puisqu’on sort de l’hiver.»

Le centenaire de la ville s’en vient et le maire veut que la ville ait corrigé ses défauts à ce moment là. Il est vrai que la couverture médiatique cette semaine titrait avec La tuque est sale, mais c’est de la nouvelle, c’est vendeur… pour les médias. Le mise au point du maire faite ce matin et rapportée par L’Écho, est bienvenue et remets les choses en perspectives.

Oui, une ville peut être sale au sortir de l’hiver, c’est pas joli, mais on va s’améliorer et voici comment on va y arriver : comité, consultation des commerçants, plan d’action et un centenaire qui présentera une ville qui s’est améliorée et qui veut développer son potentiel touristique.

Bravo au maire qui se sort bien d’une situation pas évidente provoquée par la mauvaise présentation générale de sa ville. Reste à savoir si les gestes suivront les paroles. Si monsieur Stubbe revient dans cinq ans et constate la même chose, ce ne sera pas très bon.

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